Onest face alors Ă  une notion qui prĂȘte peu Ă  la dĂ©finition classique car elle dĂ©signe soit un Ă©tat psychologique de celui qui croit ou alors l’objet mĂȘme de la croyance. La religion quant Ă  elle est un ensemble de croyances, de pratiques et des rites communs Ă  un grand nombre de personnes qui dĂ©finissent le rapport de l’homme avec le sacrĂ© et, partant, une part Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Epreuve corrigĂ©e du BAC L 2012 de philosophie dissertation Toute croyance est-elle contraire Ă  la raison ? Introduction Par dĂ©finition la croyance c'est avant tout l'attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner une preuve synonyme d'opinion. Mais, en consĂ©quence mais dans un champ plus spĂ©cifique c'est l'adhĂ©sion de l'esprit Ă  des vĂ©ritĂ©s qui ne sont pas connues par la raison synonyme de foi. En ce sens la croyance semble s'opposer radicalement Ă  la raison, entendue comme facultĂ© de calculer, de raisonner,c'est-Ă -dire de combiner des concepts et des jugements, de dĂ©duire des consĂ©quences et, en consĂ©quence, de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal. C'est pourquoi la science s'est construite avant tout contre la croyance et plus particuliĂšrement en s'Ă©mancipant des dogmes de la foi religieuse mais aussi de celles de l'opinion. Pour autant on peut se demander jusqu'oĂč va cette opposition et si la raison Ă©chappe totalement Ă  la croyance. ProblĂ©matisation Peut-il y avoir des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire Ă  la raison ?Faut-il rĂ©duire la croyance religieuse Ă  une opinion irrationnelle ? Ne peut-on pas penser une croyance rationnelle qui permettrait par exemple de concilier foi et science ? Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est parti L'Ă©mergence du discours rationnel passe par l'opposition Ă  la croyance. Cf AllĂ©gorie de la caverne oĂč Platon montre que le monde de la croyance c'est d'abord le monde de l'opinion celui de l'expĂ©rience sensible premiĂšre oĂč nous croyons que le ciel est bleu, le soleil tourne autour de la Terre et que les espĂšces ont toujours existĂ© telles qu'elles sont. Et l’opinion est assimilĂ©e Ă  une prison pour deux raison Sa relativitĂ©, son perpĂ©tuel devenir et sa multiplicitĂ© infinie d’objets dont il semble impossible de sortir et dont on ne peut finalement rien dire. Finalement tout discours est de ce fait impossible. La croyance dans le sensible est liĂ©e au caractĂšre corporel de l’homme. Ainsi l’homme est conçu par Platon comme prisonnier de son corps, c’est-Ă -dire de ses dĂ©sirs et de ses besoins Si l’homme est incapable de trouver le vrai c’est parce que son Ăąme, son intellect, est entravĂ© par la dictature du corps. La croyance implique des relations sociales d'autoritĂ© et de soumission. Cfest ainsi que la validitĂ© de lfargumentation rationnelle est jugĂ©e sur des qualitĂ©s internes et non sur le statut de lforateur. La question de la vĂ©ritĂ© est donc toujours Ă©thique et politique parce qufelle engage ma personne et le rapport Ă  autrui. Cette remarque nfest pas simplement thĂ©orique elle signifie que, concrĂštement, sans Ă©galitĂ© de droit, sans information libre et sans Ă©cole pour tous la vĂ©ritĂ© est nĂ©cessairement limitĂ©e. Historiquement procĂšs de GalilĂ©e est le symbole de cette relation conflictuelle entre raison et croyance dont les acteurs Ă©taient en l’occurrence GalilĂ©e et le Saint-Office. Mais cette situation conflictuelle est dĂ©jĂ  inscrite dans toute l’Ɠuvre de Platon oĂč plane la mort de Socrate, condamnĂ© injustement pour avoir osĂ© incarnĂ© la raison contre la croyance. Au contraire, le discours rationnel suppose une sociĂ©tĂ© dans laquelle les hommes puissent se confronter sur un pied d’égalitĂ© et non sur le terrain de de la diffĂ©rence de statut ou de force. MĂȘme si les discours et les positions des interlocuteurs sont distincts le dĂ©bat lui-mĂȘme est fondĂ© sur les mĂȘme postulats. C’est-Ă -dire le savoir discursif et dĂ©montrable par opposition Ă  toute forme d’irrationalitĂ© force, croyance ou magie. → “L’autre de la vĂ©ritĂ© n’est pas l’erreur, mais la violence, le refus de la vĂ©ritĂ©, du sens, de la cohĂ©rence” Éric Weil, logique de la philosophie. Ainsi chacun peut refaire par lui-mĂȘme le parcours du Cogito de Descartes. Vous cherchez un cours de philosophie en ligne ? II La raison elle-mĂȘme suppose une certaine forme de croyance Tout d'abord l'existence ne serait pas possible sans croyance. Croire qu’il va pleuvoir alors que l’on voit des nuages arriver, ou parce que la mĂ©tĂ©o l’a annoncĂ© la veille, relĂšve du bon sens. Plus encore au fondement mĂȘme de notre rapport au rĂ©el il y a la croyance en l'existence du monde. Cf MĂ©ditations mĂ©taphysiques de Descartes Et comment est-ce que je pourrais nier que ces mains et ce corps-ci soient Ă  moi ? si ce n'est peut-ĂȘtre que je me compare Ă  ces insensĂ©s, de qui le cerveau est tellement troublĂ© et offusquĂ© par les noires vapeurs de la bile, qu'ils assurent constamment qu'ils sont des rois, lorsqu'ils sont trĂšs pauvres; qu'ils sont vĂȘtus d'or et de pourpre, lorsqu'ils sont tout nus ». OĂč trouver des cours de philosophie terminale s ? De plus la croyance n'est peut―ĂȘtre que l'autre nom de la raison. Hume, TraitĂ© de la nature humaine La croyance 
 consiste non dans la nature ni dans l’ordre des idĂ©es, mais dans la maniĂšre dont nous les concevons et dont nous les sentons dans l’esprit. Je ne peux, je l’avoue, expliquer parfaitement ce sentiment, cette maniĂšre de concevoir. Nous pouvons employer des mots qui expriment quelque chose d’approchant. Mais son vĂ©ritable nom, son nom propre, c’est croyance. Ce terme, chacun le comprend dans la vie courante. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que d’affirmer que l’esprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de l’imagination. Cela leur donne plus de force et d’influence, les fait apparaĂźtre de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de toutes nos actions. » Vous cherchez un cours de philosophie ? Ici Hume dĂ©finit la croyance qui est la propension de l’esprit Ă  affirmer ce qu’il conçoit lorsque je sais que 2 et 2 font 4 je dois aussi y croire. Il ajoute que ce caractĂšre essentiel des croyances fait qu’elles ont un lien essentiel avec nos actions . La croyance produit une effectivitĂ© du comportement que la raison seule ne pourrait pas produir Enfin au cƓur de tout savoir constituĂ© comme science il y a des croyances qui la fondent et sans lesquelles les sciences ne pueraient avancer. Tout chercheur ou enseignant en biologie n'a pas vĂ©rifiĂ© la thĂ©orie de l'Ă©volution qui constitue nĂ©anmoins le paradigme le cadre de pensĂ©e selon le concept dĂ©veloppĂ© par Thomas Kuhn de sa pensĂ©e. De mĂȘme chaque physicien accorde du crĂ©dit aux travaux de ses collĂšgues sans les avoir lui-mĂȘme vĂ©rifiĂ©. Transition Si le discours rationnel exige des preuves, des arguments et des dĂ©monstrations, il semble exclure tout ce qui est de l'ordre du prĂ©jugĂ©, du prĂ©supposĂ©, de l'opinion, de la foi, c'est-Ă -dire tout ce qui s'apparente Ă  la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et Ă  quelles conditions. Vous verrez cela en cours de philosophie terminale. III Qu'est-ce qu'une croyance rationnelle ? Au fondement de toute rationalitĂ© il y a des principes que nous acceptons sans pouvoir les dĂ©montrer. Cf Pascal, PensĂ©es " Nous connaissons la vĂ©ritĂ©, non seulement par la raison, mais encore par le cƓur ; c'est de cette derniĂšre sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaye des les combattre " Selon Kant, il faut distinguer l'opinion et la foi l'opinion porte sur un objet de savoir possible nous aurons un jour les moyens de savoir si d'autres planĂštes sont habitĂ©es celui qui est convaincu qu'il y a bien des Martiens Ă©met donc une opinion ; la foi, en revanche, porte sur des objets indĂ©montrables je ne pourrai jamais dĂ©montrer l'existence de Dieu ou l'immortalitĂ© de l'Ăąme. Et pourtant ; mĂȘme si aucune preuve de l'existence de Dieu n'est recevable, comme le montre trĂšs bien Kant dans le Critique de la raison pure, cette foi n'est pas incompatible, bien au contraire, avec la raison et plus particuliĂšrement l'action morale pour que le devoir ne soit pas absurde il faut supposer l'existence de Dieu. → religion dans les simples limites de la raison » qui n'est pas la religion des prĂȘtres pas de culte, pas de clergĂ©, ni mĂȘme de priĂšres, c'est une pure exigence de la raison pratique qui pose que Dieu existe, mĂȘme si la raison thĂ©orique ne pourra jamais le dĂ©montrer. largement toute existence suppose des croyances. Aucune action politique sans idĂ©ologie, conviction et idĂ©al. S'engager dans l’existence c’est croire en soi, en une certaine idĂ©e de son bonheur, du bien et du mal. S'engager par rapport Ă  des amis, des amours c'est croire en l'autre. Tout cela sans incompatibilitĂ© avec la raison mais parce que c'est une exigence de la vie. Conclusion Comme l'affirme Pascal dans les PensĂ©es Le cƓur a ses raisons que la raison ne connaĂźt point » cela veut dire que la croyance ne sera jamais rĂ©ductible Ă  la raison, ni la croyance rationalisable, parce que la croyance dĂ©passe la raison. Il ne faut pas faire de la croyance quelque chose de rationnel ; il ne faut pas non plus la transformer en certitude, parce qu'elle ne parviendra jamais Ă  apporter les preuves de ce qu'elle avance. Le danger alors, ce n'est pas que la croyance dĂ©passe la raison le danger, c'est qu'elle oublie ce dĂ©passement, et qu'elle se prenne pour un savoir. Les citations d’Einstein, Ă  chacun la sienne ! Tout le monde, Ă  coup de citations, veut avoir Albert Einstein de son cĂŽtĂ©, ce qui est comprĂ©hensible, et le dĂ©bat science et religion ne fait pas exception. Les citations d’Einstein ne manquent pas, pas toujours authentiques et apparemment contradictoires, lancĂ©es d’un camp vers l’autre. Bien entendu, chaque partie semble indiffĂ©rente aux citations qui s’opposent Ă  son point de vue, ce qui permet au ping-pong de citations de durer. Un livre publiĂ© par Princeton Press en 2010 pourrait aider. The Ultimate Quotable Einstein est la quatriĂšme Ă©dition d’un recueil de citations rassemblĂ©es par les gens de Princeton sur divers sujets. Einstein Ă©tait Ă  l’Institut des Etudes AvancĂ©es de Princeton de 1933 Ă  sa mort en 1955. C’est donc un bon endroit pour rassembler ses citations. Le livre est l’Ɠuvre d’Alice Calaprice, une allemande spĂ©cialiste d’Einstein qui vit Ă  Princeton depuis les annĂ©es 1970[1], lorsqu’elle a commencĂ© Ă  travailler sur le sujet. Qu’y trouvons-nous comme citations sur Dieu » ? Voici quelques exemples montrant ce que le savant Ă©tait, et ce qu’il n’était pas. Il semble qu’il ne rentre facilement dans aucune case. Je reproduis les rĂ©fĂ©rences telles qu’elles apparaissent dans le livre. Certaines citations sont Ă  double tranchant, je les mentionne donc deux fois. Il y en plus, mais je pense que celles-ci capturent l’essentiel. Einstein n’était pas un thĂ©iste au sens abrahamique Je ne peux concevoir un Dieu personnel qui influencerait directement les actions des individus. À M. Schayer, 1er aoĂ»t 1927. CitĂ© dans Dukas et Hoffmann, Albert Einstein, the Human Side, 66, et dans la nĂ©crologie d’Einstein du New York Times du 19 avril 1955. Archives Einstein 48-380. Je [ne crois pas] en un Dieu qui se prĂ©occupe du destin et des actes de l’humanitĂ©. RĂ©ponse Ă  un tĂ©lĂ©gramme de Rabbi Harbert S. Goldstein’s, New York Times, 25 Avril 1929. Je suis parvenu Ă  une profonde religiositĂ© qui a toutefois connu une fin abrupte Ă  l’ñge de 12 ans. À la lecture d’ouvrages scientifiques populaires, j’ai rapidement Ă©tĂ© convaincu que beaucoup d’histoires bibliques ne pouvaient pas ĂȘtre vraies. Ecrit en 1946 pour “Notes Autobiographique”, 3-5. L’idĂ©e d’un Dieu personnel m’est totalement Ă©trangĂšre et me semble mĂȘme naĂŻve. A Beatrice Frohlich, 17 dĂ©cembre 1952. Einstein Archives, 59-797. Einstein n’était pas athĂ©e Voici les citations pour s’en convaincre Je ne suis pas athĂ©e. Je ne sais pas si je peux me dĂ©finir comme panthĂ©iste. Le problĂšme est trop vaste pour nos esprits limitĂ©s. En rĂ©ponse Ă  la question Croyez-vous en Dieu ? » Dans un entretien avec Vierek Qu’est-ce que la vie signifie pour Einstein », Saturday Evening Post. 26 octobre 1929. RĂ©imprimĂ© dans Viereck, Glimpse of the Great, 447. Face Ă  une telle harmonie dans le cosmos, que je suis capable d’identifier avec mon esprit humain limitĂ©, il y a encore des gens qui disent qu’il n’y a pas de Dieu. Mais ce qui m’énerve vraiment, c’est qu’ils me citent pour soutenir de tels points de vue. Dit au diplomate et auteur allemand anti-nazi, Hubertus zu Löwenstein, vers 1941. Citation d’Einstein dans son livre, Towards the Further Shore Londres, 1968, 156. Quand Einstein dit ce qu’il Ă©tait Voici une petite synthĂšse des citations d’Einstein Ă  propos de ses rapports avec Dieu la religion Ma conception de Dieu vient de la conviction profonde d’une intelligence supĂ©rieure qui se rĂ©vĂšle dans le monde connaissable. En termes courants, on peut le dĂ©crire comme panthĂ©iste » Spinoza En rĂ©ponse Ă  la question Quelle est votre conception de Dieu ?», 14 dĂ©cembre 1922, pour le magazine japonais Kaizo 5, no. 2 1923, 197. RĂ©imprimĂ© dans Ideas and Opinions, 261-262. Ma religion consiste en une humble admiration de l’esprit infiniment supĂ©rieur qui se rĂ©vĂšle dans le peu que nous pouvons comprendre du monde connaissable. À M. Schayer, le 1er aoĂ»t 1927. CitĂ© dans Dukas et Hoffmann, Albert Einstein, the Human Side, 66, et dans sa nĂ©crologie dans le New York Times du 19 avril 1955. Archives Einstein 48-380. Je crois en le Dieu de Spinoza, qui se rĂ©vĂšle Ă  l’harmonie des lois du monde. En rĂ©ponse au tĂ©lĂ©gramme du rabbin Harbert S. Goldstein, publiĂ© dans le New York Times, le 25 avril 1929. Je ne sais pas si je peux me dĂ©finir comme panthĂ©iste. Le problĂšme en cause est trop vaste pour nos esprits limitĂ©s. En rĂ©ponse Ă  la question Croyez-vous en Dieu ? » Dans un entretien avec Vierek Qu’est-ce que la vie signifie pour Einstein », Saturday Evening Post. 26 octobre 1929, rĂ©imprimĂ© dans Viereck, Glimpse of the Great, 447. Ma position concernant Dieu est celle d’un agnostique. À M. Berkowitz, 25 octobre 1950. Archives Einstein 59-215. Conclusion, une citation d’Einstein sur Dieu ou la religion peut en cacher une autre Einstein est-il de votre cĂŽtĂ© ? il vous faudra certainement occulter certaines citations pour vous en persuader Si vous ĂȘtes chrĂ©tien, comme moi, et que vous souhaitez enrĂŽler Einstein en religion, vous devrez oublier volontairement qu’il affirma par exemple L’idĂ©e d’un Dieu personnel m’est totalement Ă©trangĂšre et me semble mĂȘme naĂŻve. Si vous ĂȘtes athĂ©e et que vous souhaitez enrĂŽler Einstein, vous devrez oublier volontairement qu’il affirma par exemple Ce qui m’énerve vraiment, c’est qu’ils me citent pour soutenir de tels points de vue. À moins que vous ne soyez une sorte de panthĂ©iste prudent, il n’est pas sĂ»r qu’Einstein soit de votre cĂŽtĂ©. Notes [1] Son mari, Frank Calaprice, est professeur Ă  la facultĂ© de physique Ă  Princeton. SpiritualitĂ© et dĂ©veloppement personnel La spiritualitĂ© n'est pas un systĂšme religieux, mais une expĂ©rience naturelle qui permet Ă  l'ĂȘtre de s'Ă©panouir dans sa vĂ©ritable grandeur Alain Boudet Dr en Sciences Physiques RĂ©sumĂ© La spiritualitĂ© n'est pas un systĂšme religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'ĂȘtre humain. Elle est indĂ©pendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste Ă  reconnaitre l'existence de notre Moi vĂ©ritable, de notre ESSENCE, et Ă  apprendre Ă  nous laisser guider par elle. C'est donc la dĂ©couverte d'une autre dimension de nous-mĂȘme, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'Ă  ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e par l'expĂ©rience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre Ă©tat intĂ©rieur qui se caractĂ©rise alors par la joie et la libertĂ©. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'Ă©nergie et Ă©lĂšve notre Ă©tat vibratoire. Nous sommes invitĂ©s Ă  rĂ©aliser cet Ă©tat en observant les jeux de l'Ă©go, ses rĂ©sistances, et en cultivant la confiance et le lĂącher-prise. Des clĂ©s pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la mĂ©ditation sont suggĂ©rĂ©es. Contenu de l'article Le voyage vers Soi RelĂącher l'emprise de la personnalitĂ© L'appel de notre Essence Le lĂącher-prise La confiance en notre Essence Les stratĂ©gies de rĂ©sistance de l'Ă©go DĂ©veloppement spirituel Le dĂ©veloppement spirituel passe par le corps Un passage dĂ©routant S'abandonner Ă  la joie VĂ©ritĂ© et libertĂ© Vivre dans l'instant Évolution de la conscience L'univers et le divin En savoir plus Annexes Vous ĂȘtes un soleil SpiritualitĂ©, science et religion Quelques clĂ©s pratiques pour le dĂ©veloppement spirituel Il rĂšgne une grande confusion dans les esprits sur ce qu'est la spiritualitĂ©. Cet article a pour vocation de contribuer Ă  la dissiper. La spiritualitĂ© n'est pas une religion. Elle n'est pas non plus un sujet d'Ă©tude culturelle sur les croyances des peuples primitifs. La spiritualitĂ© est une fonction vivante naturelle de l'ĂȘtre humain. Le mot spiritualitĂ© recouvre des sens bien diffĂ©rents selon les personnes. Pour certaines personnes, la spiritualitĂ© dĂ©signe un systĂšme de croyances et de rituels religieux. La spiritualitĂ© d'un chrĂ©tien passe par le respect des dogmes et des rituels de l'Ă©glise chrĂ©tienne. D'autres considĂšrent la spiritualitĂ© comme un ensemble de coutumes sociales que les populations ont Ă©laborĂ©es pour trouver la force de dĂ©passer les Ă©preuves de la vie et se rassurer. Elle donne un sens Ă  leur existence et offre des exutoires Ă  leur crainte des puissances naturelles et Ă  leur peur de la mort. Ce serait donc une sorte d'habillage culturel un peu artificiel et puĂ©ril que chaque civilisation s'est inventĂ©. On dit aussi parfois de quelqu'un qu'il est spirituel, ce qui signifie qu'il a de l'esprit, qu'il nous amuse. Aucun de ces aspects ne sera dĂ©veloppĂ© ici. Mon but n'est pas de rĂ©aliser une enquĂȘte encyclopĂ©dique, linguistique, ethnologique ou sociologique Ă  ranger dans un coin du cerveau ou sur une Ă©tagĂšre. Il est d'apporter une connaissance vivante qui nous permette de nous Ă©panouir pleinement. Dans cet article, la spiritualitĂ© est envisagĂ©e comme une autre dimension de nous-mĂȘme, une fonction naturelle comme manger, boire ou penser, que nous avons Ă  dĂ©couvrir et Ă  dĂ©velopper, comme on peut dĂ©velopper son intellect ou sa mĂ©moire. La spiritualitĂ© est une voie d'Ă©veil et de croissance, une façon d'explorer nos dimensions Ă  la fois plus profondes et plus Ă©levĂ©es. Nous vivons un moment oĂč l'humanitĂ© Ă©volue spirituellement de façon spectaculaire en se dirigeant vers la rĂ©alisation de son essence et de sa raison d'ĂȘtre. Il est donc urgent que ces connaissances soient mises Ă  la disposition de tous. C'est le rĂŽle qu'on pourrait logiquement attendre de la part de l'Ă©ducation publique, mĂ©diatique ou religieuse, mais c'est en vain. Heureusement, il existe de nombreux ouvrages et Ă©coles de sagesse qui traitent de cette question, auxquels nous pouvons nous abreuver. En voici une synthĂšse introductive. Le voyage vers Soi Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos taches les unes aprĂšs les autres, nous ne laissons pas une vĂ©ritable place Ă  la spiritualitĂ©. La spiritualitĂ© apparait dans notre vie dĂšs que nous commençons Ă  porter attention Ă  nos insatisfactions et nos aspirations, Ă  nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quelle est vĂ©ritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariĂ©tĂ©s? Pourquoi toutes ces difficultĂ©s Ă  traverser? A quoi a servi tout ce que j'ai rĂ©alisĂ©, Ă  quoi sert ce que je fais? Quelle est ma place dans cette vie? Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien Ă  notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour ĂȘtre Ă  une place plutĂŽt qu'Ă  une autre. Nous percevons qu'il existe en nous un MOI vĂ©ritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons Ă  notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons Ă  trouver cette concordance dont nous pouvons avoir Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©s par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masquĂ© ou entravĂ© par une autre identitĂ© que nous avons construite sous l'influence de notre Ă©ducation. On la nomme la personnalitĂ©. La spiritualitĂ© consiste Ă  reconnaitre l'existence de notre ESSENCE et Ă  lui permettre de se manifester et de se dĂ©velopper. On se met Ă  son Ă©coute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crĂ©e les conditions pour qu'elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette dĂ©marche est effectuĂ©e avec patience, persĂ©vĂ©rance, conviction et confiance, elle apporte des rĂ©compenses inattendues, telles que joie, libertĂ©, et bien d'autres choses "magiques". La dĂ©couverte de notre Essence et de la spiritualitĂ© ressemble Ă  l'exploration d'un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la "dĂ©couverte" de l'AmĂ©rique. Vous connaissez bien l'Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s'il existe vraiment des terres au-delĂ  de la mer. Certains affirment qu'il n'y en a Ă©videmment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien rĂ©elles et qui rĂȘvent de s'embarquer pour les dĂ©couvrir. Ils les jugent naĂŻfs, fous ou prĂ©tentieux. Peut-ĂȘtre ĂȘtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l'appel du cƓur sans se soucier du qu'en-dira-t-on? Vous ĂȘtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d'avoir une rĂ©ponse aux interrogations est de se rendre compte par soi-mĂȘme, en allant voir. De la mĂȘme façon, nous pouvons dĂ©couvrir notre pays intĂ©rieur, notre Essence, par l'exploration, le ressenti et l'observation. L'attitude expĂ©rientielle est le processus mĂȘme du dĂ©veloppement spirituel. Toutefois, nous pouvons tirer parti de l'expĂ©rience des pionniers. Rien ne nous oblige Ă  nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s'avĂ©rer illusoires et fantaisistes, ou Ă  faire le voyage seuls et sans repĂšres. Nous pouvons nous prĂ©parer Ă  ce voyage. Nous pouvons ĂȘtre aidĂ©s et guidĂ©s dans notre dĂ©marche par ceux qui ont rapportĂ© honnĂȘtement leurs expĂ©riences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a racontĂ© qu'il avait dĂ©couvert l'AmĂ©rique, on aurait pu douter de ses paroles et pensĂ© qu'il avait lui-mĂȘme inventĂ© cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et mĂȘme des amĂ©rindiens qui attestaient son voyage. De la mĂȘme façon, ceux qui souhaitent expĂ©rimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont dĂ©jĂ  parcouru le chemin. Certains ĂȘtres Ă©clairĂ©s ont transmis leurs connaissances et ont Ă©crit des guides de voyages dont cet article s'inspire. Certains d'entre nous repoussent ces rĂ©cits en disant qu'ils n'y croient pas. Mais il n'est pas nĂ©cessaire de croire en des vĂ©ritĂ©s Ă©tablies. Processus de dĂ©couverte expĂ©rimentale, la spiritualitĂ© est indĂ©pendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s'embarquer pour dĂ©couvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s'arrĂȘter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus. RelĂącher l'emprise de la personnalitĂ© S'il existe en nous un Moi vĂ©ritable, pourquoi n'est-il pas naturellement apparent et manifeste? Pourquoi notre dimension spirituelle n'est-elle pas installĂ©e d'emblĂ©e? Pourquoi nous faut-il un effort pour la dĂ©couvrir? Parce que c'est Ă  ce prix qu'elle peut se dĂ©velopper et prendre de la force, telle un muscle que l'on entraine par l'exercice physique et qui se dĂ©veloppe en affrontant une force antagoniste, une rĂ©sistance. En rĂ©alitĂ©, notre Essence Ă©tait manifestement prĂ©sente Ă  notre naissance. Mais par la suite elle a Ă©tĂ© recouverte par la personnalitĂ© que nous nous sommes construite au cours de notre vie. La personnalitĂ© est la rĂ©sistance qui s'oppose au muscle de l'esprit. Elle est constituĂ©e de nos comportements, habitudes, coutumes, culture, style de vie, rĂšgles idĂ©ales de "bonne" conduite, etc. Nous l'avons Ă©laborĂ©e peu Ă  peu, de façon inconsciente, en rĂ©action aux situations et Ă©vĂ©nements plus ou moins douloureux que nous avons vĂ©cus et aux influences diverses que nous avons reçues. C'est un vĂȘtement que nous avons tissĂ©, qui a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour que nous soyons acceptĂ©s et aimĂ©s dans ce monde. C'est le personnage que nous avons adoptĂ© pour paraitre Ă  l'image de ce qu'on attendait de nous. C'est un dĂ©guisement, un masque le mot personnalitĂ© vient de Persona, mot Ă©trusque signifiant masque de théùtre. Malheureusement, le plus souvent, notre personnalitĂ© ignore, dĂ©laisse ou repousse notre Essence. Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  ignorer notre Essence, Ă  agir et penser selon notre personnalitĂ©, que nous avons oubliĂ© qu'elle n'est qu'un dĂ©guisement momentanĂ©, un accessoire de théùtre, un vĂȘtement social, et nous avons l'impression qu'elle est rĂ©ellement nous-mĂȘmes. Nous sommes trĂšs attachĂ©s Ă  notre personnalitĂ© car nous pensons que c'est grĂące Ă  elle que nous pouvons ĂȘtre acceptĂ©s et reconnus. Nous avons peur d'ĂȘtre rejetĂ©s si nous l'abandonnons et nous dĂ©ployons beaucoup d'efforts pour nous conformer Ă  elle et nous sentir dignes d'ĂȘtre aimĂ©s. Lorsque nous ne recevons pas les rĂ©compenses de notre effort, nous nous sentons non respectĂ©s, blessĂ©s. Ces rĂ©actions Ă©motionnelles nĂ©gatives sont le signe de notre attachement Ă  la personnalitĂ©. Afin de permettre Ă  notre Essence de reprendre sa place et de se dĂ©ployer, il est nĂ©cessaire de dĂ©serrer l'emprise de notre personnalitĂ© qui nous pousse Ă  contrĂŽler nos Ă©motions et comportements et Ă  bloquer notre spontanĂ©itĂ©. RelĂącher la personnalitĂ©, c'est nous autoriser Ă  ĂȘtre plus spontanĂ©s dans nos comportements, Ă  la façon de l'enfant. Le petit enfant vit ses Ă©lans dans l'Ă©nergie du moment et dans la confiance - du moins tant qu'on ne lui forge pas une personnalitĂ© en rĂ©primant ces tendances. Quand vous rĂ©agissez comme des enfants, comme le veut votre ĂȘtre intĂ©rieur, votre conscience vous dit "non, il ne faut pas. Je suis un grand professeur, je n'ai pas le droit de me laisser aller". S'il vous plait, dĂ©sorganisez ce comportement extĂ©rieur. Quand vous ne travaillez pas au niveau de votre mental, vous ĂȘtes plus prĂšs de votre c?ur. Vous dansez. Vous ĂȘtes dans la plaisanterie. Laissez tomber votre personnalitĂ©! Quand vous ĂȘtes dans la plaisanterie et dans la joie, vous prenez toutes les choses avec aise comme le font les enfants... La spiritualitĂ©, ce n'est pas se dire disciple de tel grand maĂźtre. C'est se relĂącher. C'est ĂȘtre honnĂȘte avec soi-mĂȘme, trĂšs clair, sans ambiguĂŻtĂ©, sans hypocrisie. L'appel de notre Essence Comment nous rendre compte que nous relĂąchons la personnalitĂ©? Comment pouvons-nous sentir que nous sommes en accord avec nous-mĂȘmes et que nous faisons place Ă  notre Être intĂ©rieur? L'Être intĂ©rieur se manifeste Ă  nous par nos sentiments et nos sensations. Lorsque nous sommes en rĂ©sonance avec lui, que nous laissons couler en nous sa vibration, nous ressentons de la lĂ©gĂšretĂ©, de la satisfaction, nous respirons plus librement, nous nous sentons ouverts. Au contraire, lorsque nous l'ignorons, nous sommes envahis par de la frustration, de la tristesse, du dĂ©couragement, de la colĂšre ou de la rage. Ces sentiments de malaise sont des signaux d'appel de notre Être intĂ©rieur, mais nous ne les reconnaissons gĂ©nĂ©ralement pas comme tels. Nous prĂ©fĂ©rons accuser les autres ou les circonstances d'en ĂȘtre la cause. En consĂ©quence nous luttons pour nous protĂ©ger de ces circonstances et des autres, ou pour les modifier. Nous Ă©coutons les revendications et les exigences de notre petit moi, que nous prenons pour les nĂŽtres, et nous ne prĂȘtons pas attention aux aspirations plus profondes de notre Essence. Les dĂ©sirs de l'Ă©go la personnalitĂ© sont accompagnĂ©s de la crainte de ne pas parvenir Ă  ses fins. S'il ne rĂ©ussit pas, s'il n'est pas Ă  la hauteur, il s'estime sans valeur, incompĂ©tent, lĂąche, ridicule, etc. Il est constamment dans le jugement. Afin de satisfaire son idĂ©al illusoire, nous sommes en permanence dans l'effort et dans la lutte. A la longue, nous Ă©prouvons du ressentiment envers la vie qui nous demande tant, pour peu de rĂ©sultats. Si nous arrivons au rĂ©sultat escomptĂ©, c'est sans garantie de durĂ©e et de sĂ©curitĂ©, car il y a la crainte constante de perdre ce que nous avons acquis. Cela provoque des tensions dans le corps et dans l'esprit, nous nous fatiguons, ressentons de la lassitude, et parfois nous craquons ou nous dĂ©primons. La stratĂ©gie de lutte pour devenir quelqu'un n'est pas une bonne voie pour trouver la joie et le bonheur. Quand nous craquons, qu'est-ce qui craque en nous? C'est l'Ă©difice artificiel que nous avons construit, et que nous voulons maintenir coute que coute, ce sont les croyances de l'Ă©go, la personnalitĂ© trop prĂ©sente. Quand nous sommes en dĂ©pression, cela signifie que l'Ă©nergie s'est retirĂ©e afin de ne plus contribuer Ă  ce jeu qui ne nous convient pas. Notre corps nous impose de lĂącher prise. Cela peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique et mĂȘme salutaire si nous en saisissons le sens. Mais gĂ©nĂ©ralement, nous ne reconnaissons pas l'existence de l'Être intĂ©rieur et les modalitĂ©s de son fonctionnement, et nous pensons qu'il n'y a pas d'autre issue que de nous rĂ©signer Ă  notre condition insupportable ou de mourir. "Craquer" est le moyen qu'emploie l'Être intĂ©rieur pour nous rappeler Ă  l'ordre et se faire reconnaitre. Toutefois, il n'est pas nĂ©cessaire d'aller jusqu'Ă  cette brutale secousse pour le reconnaitre et lĂącher prise. Cela peut ĂȘtre amenĂ© en douceur si nous nous engageons consciemment et avec dĂ©termination dans cette voie, en Ă©tant attentif Ă  nos sentiments et nos sensations. Le lĂącher-prise LĂącher prise, c'est lĂącher notre emprise sur nos activitĂ©s et nos attitudes. C'est discerner celles qui ne nous conviennent pas, mais auxquelles nous nous accrochons, et nous laisser guider par notre Essence. C'est nous dĂ©tacher de nos aspirations illusoires et souvent vaines soufflĂ©es par l'Ă©go pour son profit. LĂącher prise, c'est accepter de ne plus ĂȘtre le conducteur et le seul maitre Ă  bord, et de passer le volant Ă  l'Ă©lan de vie intĂ©rieur. Par exemple, c'est renoncer Ă  avoir une vie programmĂ©e et annoncĂ©e d'avance. Dans un roman de Henri Gougaud, L'homme Ă  la vie inexplicable, le personnage principal voit sa vie s'orienter chaque jour vers des aventures qu'il ne souhaitait pas. Il avait d'autres projets. Mais les circonstances en ont dĂ©cidĂ© autrement. En acceptant de se laisser guider par elles, il a dĂ©couvert une vie bien plus formidable que celle qu'il avait programmĂ©e. Dans le quotidien, c'est renoncer Ă  vouloir obtenir un rĂ©sultat Ă  tout prix obtenir tel poste, obtenir que quelqu'un vous cĂšde quelque chose, .., basĂ© sur la volontĂ© farouche de rĂ©ussir je veux y arriver. Car par une Ă©coute attentive de soi, nous pourrions nous rendre compte que vouloir n'est pas notre vrai objectif. Par exemple, nus voulons rĂ©ussir pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©, donc le vrai objectif, c'est ĂȘtre apprĂ©ciĂ©, et il provient de notre peur d'ĂȘtre rejetĂ©. Cette peur est dictĂ©e par l'Ă©go, la personnalitĂ©. Lorsque nous donnons place Ă  l'Essence, elle disparait. Bien entendu, la persĂ©vĂ©rance en vue d'un objectif est une vertu trĂšs apprĂ©ciable; mais il est judicieux de l'appliquer Ă  la direction indiquĂ©e par l'Essence, qui nous mĂšne vers la joie et le bonheur, au lieu de la peine et du ressentiment. Parce qu'elles n'ont cessĂ© de remplir leurs fonctions familiales et sociales contraignantes, certaines personnes ont l'impression qu'elles ont travaillĂ© toute leur vie, et qu'elles se sont oubliĂ©es. Mais qui en nous a oubliĂ© qui? Notre personnalitĂ© a oubliĂ© notre ĂȘtre profond, notre Essence, tout simplement. En rĂ©alitĂ©, elle nous a rĂ©guliĂšrement envoyĂ© ses signaux, ses appels, mais nous les avons ignorĂ©s, nous n'avons pas voulu les entendre, nous avons mĂȘme luttĂ© contre pas le droit de craquer, d'ĂȘtre fatiguĂ©,... Or la bonne nouvelle est celle-ci. Si vous percevez cette impression de vous ĂȘtre oubliĂ©, c'est une nouvelle conscience de vous qui Ă©merge. C'est signe que vous commencez Ă  vous Ă©couter. Vous entrez Ă  nouveau en relation avec votre Essence. Toutefois, restez en conscience, ne l'oubliez pas le lendemain, commencez Ă  faire de cette Ă©coute de vous-mĂȘme une des lignes de conduite principales de votre vie. Il se pourrait que cela vous apporte du bonheur! Dans votre vie, Ă  quel moment avez-vous eu l'occasion de ressentir les signaux et appels de votre Essence? Tout d'abord, nous percevons des sentiments de lassitude, d'insatisfaction, d'oubli de soi, de dĂ©calage. Si alors nous nous autorisons un peu de temps pour sentir et ĂȘtre Ă  l'Ă©coute, si nous renonçons un moment Ă  vouloir agir coute que coute, mĂȘme si c'est sous l'effet de la fatigue, si nous cessons de vouloir remplir notre programme, nous percevrons ce Ă  quoi nous aspirons vraiment. C'est le moment crucial du lĂącher-prise. Nous aspirons peut-ĂȘtre Ă  nous reposer, peut-ĂȘtre Ă  rĂ©aliser quelque chose qui nous semble un rĂȘve trop beau. En tout cas, c'est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n'apparait pas comme une contrainte, comme une tache Ă  accomplir. C'est quelque chose qui procure de la joie, de la sĂ©rĂ©nitĂ© ou peut-ĂȘtre l'enthousiasme de crĂ©er. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idĂ©es issues de notre Essence profonde comme quelque chose d'irrĂ©alisable ou de fantaisiste. La confiance en notre Essence Ayant compris comment s'exprime l'Essence par nos sentiments, et vĂ©cu quelques moments de lĂącher-prise, nous devons maintenant dĂ©cider de rĂ©pondre au quotidien Ă  cet appel vers le bien-ĂȘtre et l'harmonie procurĂ©s par l'alignement Ă  l'Essence. DĂ©cider d'ĂȘtre heureux pourrait paraitre une Ă©vidence, mais ce n'est pas si simple, car il faut vaincre, ou plutĂŽt ignorer, notre besoin de contrĂŽler notre vie, les avis et opinions de notre entourage, les injonctions de notre Ă©ducation, et beaucoup de nos idĂ©es prĂ©conçues. Mais si nous laissons tomber nos rĂ©sistances, nos doutes, nos apprĂ©hensions, cela devient simple. C'est aussi simple que de passer le volant de la voiture Ă  un chauffeur et de se laisser conduire sans savoir quelle est sa destination avec un conducteur infiniment sage et intelligent. Cela nĂ©cessite d'accepter de s'en remettre Ă  lui. Cela nous confronte Ă  l'inconnu. Quel est le sentiment qui nous permet de nous laisser conduire sereinement par quelqu'un d'autre? C'est la confiance. Il peut vous sembler que vous faites facilement confiance Ă  un conducteur qui vous conduit, mais avez-vous pensĂ© qu'en rĂ©alitĂ© vous contrĂŽlez visuellement le trajet? La vĂ©ritable confiance, celle du lĂącher-prise, c'est d'accepter de vous laisser conduire les yeux fermĂ©s? Ça dĂ©pend par qui, bien sĂ»r. Mais nous parlons de votre Essence, n'est-ce pas! L'Essence est comme un habitant invisible dans votre maison, un hĂŽte qui est lĂ  depuis toujours, patient et sans exigence, mais habitĂ© du dĂ©sir que vous puissiez dĂ©velopper le meilleur de vous-mĂȘme. C'est la meilleure amie que puissiez avoir. S'ouvrir Ă  la transformation, faire confiance, s'en remettre Ă  son Être intĂ©rieur, n'exige donc pas de fournir un nouvel effort pour atteindre un nouvel Ă©tat. Il n'y a pas Ă  lutter et Ă  s'astreindre Ă  des exercices ou des rites. Bien au contraire, c'est cesser de lutter contre soi-mĂȘme, c'est cesser d'agir de façon dĂ©sordonnĂ©e et inconsciente. Il y a seulement un effort d'attention. D'abord ĂȘtre sĂ»r de vouloir le changement et accorder son attention Ă  cet objectif. Puis tourner son regard vers un personnage de rang supĂ©rieur Ă  notre personnalitĂ©, notre Être intĂ©rieur. Ce n'est rien d'autre que porter une attention plus grande et plus fine Ă  soi-mĂȘme, de devenir conscient de soi et de ses sensations, et de cesser d'agir de façon automatique. Les stratĂ©gies de rĂ©sistance de l'Ă©go VoilĂ  donc pour nous la possibilitĂ© de nous extraire de nos souffrances et difficultĂ©s, et de laisser place Ă  la joie. Cela semble tout Ă  fait merveilleux et notre premiĂšre rĂ©action est gĂ©nĂ©ralement que nous devrions adopter cette voie. Or, dans la rĂ©alitĂ© pratique, cette dĂ©cision soulĂšve bien des hĂ©sitations et des rĂ©sistances, car elle nous demande un changement radical. Sommes-nous prĂȘts Ă  changer? Sommes-nous vĂ©ritablement prĂȘts Ă  faire confiance Ă  notre chauffeur divin? Sommes-nous prĂȘts Ă  nous laisser conduire sans savoir oĂč il nous mĂšne? Ou bien avons-nous de bonnes raisons de ne pas lĂącher prise et de continuer Ă  suivre nos habitudes? Les excuses Nous trouvons souvent des excuses pour remettre Ă  plus tard notre intention de suivre les indications de notre ĂȘtre intĂ©rieur. Nous sommes trop impliquĂ©s dans nos actions, nos "responsabilitĂ©s" et nos "devoirs" pour accorder du temps Ă  la perception de nos Ă©motions et de nos sensations. Pourtant, cela n'est pas une technique difficile rĂ©servĂ©e aux experts en yoga. Nous accorder de l'attention est tellement simple que nous pensons que ce n'est pas important, et pris dans notre train-train, nous le faisons passer au second plan. Par exemple, si nous sommes fatiguĂ©s ou malades, nous pourrions Ă©couter les signaux de notre corps qui nous demandent de nous reposer. Mais notre Ă©go nous souffle que ce n'est pas possible et nous dĂ©tournons notre attention Tu n'as pas le droit de t'arrĂȘter, tu dois assumer tes responsabilitĂ©s, sinon les autres ne seront pas contents. Si tu ne fais pas ceci, tu auras ensuite beaucoup de retard, tu seras dĂ©passĂ©, tu te sentiras impuissant. Tu seras mal jugĂ©, tu ne dois pas perdre la face vis-Ă -vis des autres, etc. Qui cherche ainsi des excuses en nous? C'est notre personnalitĂ© qui cherche Ă  poursuivre son programme propre, selon ses convictions et ses rĂšgles. Ces scĂ©narios de l'Ă©go sont fondĂ©s sur la crainte, le manque de confiance. La peur de perdre et de manquer L'une des craintes les plus rĂ©pandues est la peur de perdre. Lorsque tout semble aller plutĂŽt bien, cette peur n'est pas forcĂ©ment consciente. Je n'ai rien Ă  perdre. Mais lorsque survient une incitation Ă  changer changer d'attitude, de pensĂ©e, de relation, de mĂ©tier, de lieu, etc, elle se manifeste par la rĂ©sistance. Tout changement entraine forcĂ©ment une perte changer de maison, c'est perdre la jouissance de l'ancienne. Changer de mĂ©tier, c'est perdre l'ancien. Changer d'habitudes, c'est renoncer aux anciennes et aux repĂšres qu'elles procurent. Se marier, c'est perdre sa solitude. C'est aussi perdre la possibilitĂ© de choisir un autre partenaire. Si je perds ma maison, mon partenaire, mon mĂ©tier, vais-je en retrouver un autre. Je risque de manquer d'argent, de sĂ©curitĂ©, d'amour. Ainsi la peur de perdre est accompagnĂ©e de la peur de manquer. Or sous un autre aspect, changer, c'est aussi gagner la nouveautĂ© qui s'introduit dans notre vie, peut-ĂȘtre meilleure, plus grandiose, plus magnifique, plus chaleureuse. Et si cette nouveautĂ© est en rapport avec notre mieux-ĂȘtre, elle mĂ©rite d'ĂȘtre sĂ©rieusement considĂ©rĂ©e. L'ĂȘtre intĂ©rieur nous invite au mieux-ĂȘtre en nous guidant dans l'instant prĂ©sent, tandis que l'Ă©go se rĂ©fĂšre au passĂ©, et s'inquiĂšte du futur. Changer, c'est accepter de mourir au passĂ© pour renaitre au prĂ©sent. La peur du bonheur Si l'on est convaincu que l'on a rien Ă  perdre et tout Ă  gagner, il peut sembler absurde d'avoir peur de gagner. Pourtant, cette crainte est insidieuse et frĂ©quente. Beaucoup de personnes ont construit leur quotidien dans la lutte pour survivre, en effectuant des taches, en rĂ©solvant des difficultĂ©s, en combattant leur maladie, au point qu'ils se sont identifiĂ©s Ă  ces actions. Imaginer qu'ils ont la santĂ©, de l'argent, de l'amour les rends nerveux car ils ressentent le vide, ils ne savent plus qui ils sont, ils sont perdus et ils ont l'impression de ne plus exister. Que peuvent-ils faire de ce bonheur s'ils n'ont plus de souffrance ou de problĂšme Ă  traiter? A titre d'exercice, imaginez, au choix, qu'on vous procure le moyen de bĂ©nĂ©ficier d'un long sĂ©jour dans le pays de vos rĂȘves. Ou si vous prĂ©fĂ©rez, le meilleur compagnon ou compagne correspondant Ă  votre idĂ©al. Ou bien, une grosse somme d'argent. Puis interrogez-vous. Seriez-vous prĂȘt Ă  dĂ©laisser vos occupations, vos habitudes? Vous sentez que l'exemple vous fait baver d'envie, ou suscite du plaisir. Si en mĂȘme temps, vous sentez monter quelques rĂ©ticences et inquiĂ©tudes, ce sont des peurs de l'Ă©go. Sommes-nous prĂȘts Ă  assumer la joie, la santĂ©, les relations fraternelles? Sommes-nous prĂȘts Ă  nous voir beaux, belles, et rayonnants? Certains sont trĂšs dĂ©rangĂ©s par cette idĂ©e. Cela vient que cela comporte une responsabilitĂ©, celle de vivre et de prendre sa place pleinement. Bien que cela se fasse naturellement, notre personnalitĂ© est Ă  nouveau confrontĂ©e par de vieilles blessures, des mĂ©moires oĂč ĂȘtre en lumiĂšre nous attirait la jalousie ou l'inimitiĂ©, ou mĂȘme la haine. Une culpabilitĂ© d'ĂȘtre heureux peut aussi ĂȘtre prĂ©sente, car tellement de gens sont dans la difficultĂ© et la douleur. Ai-je le droit d'aller bien alors que les autres souffrent autour de moi? Vais-je ĂȘtre mal vu, classĂ© dans les nantis, rejetĂ©? La peur de l'inconnu La peur de changer rĂ©sulte du fait que nous ne savons pas vers quoi le prĂ©sent nous conduit. Nous avançons dans l'inconnu et cet inconnu nous inquiĂšte. Nous ne faisons pas confiance aux poteaux indicateurs et au chauffeur intĂ©rieur. En quoi l'inconnu peut-il nous faire peur? Nous ne nous sentons pas en sĂ©curitĂ©. Dans quoi suis-je entrainĂ©? Quel sort cela me rĂ©serve-t-il? C'est la peur de perdre son intĂ©gritĂ©, peur de ne plus exister en tant qu'ĂȘtre sain et entier. L'inconnu nous semble dangereux et menaçant. Par contraste, nous avons appris Ă  nous situer en tant que personnalitĂ© avec nos rĂŽles sociaux. Nous avons bĂąti notre vie, parfois durement, en construisant des repĂšres mĂ©tier, famille, relations, etc qui nous permettent de nous sentir en sĂ©curitĂ©, du moins tant que ces repĂšres ne s'Ă©croulent pas. Aussi, nous craignons de les perdre. Nous avons peur de voir tous nos efforts anĂ©antis. Nous nous accrochons ferme Ă  ce que nous possĂ©dons parce que c'est ce que nous connaissons. LĂącher prise, c'est accepter de nous dĂ©tacher de ces repĂšres, c'est dĂ©tacher le bateau de la rive. Mais oĂč nous mĂšnera-t-il? LĂącher prise nous confronte Ă  notre attachement Ă  nos possessions. Il nous confronte aussi Ă  notre dĂ©sir de contrĂŽler toutes les circonstances de notre vie, ce qui nous donne l'illusion de la sĂ©curitĂ©. Imaginez-vous cesser ce contrĂŽle, quels sentiments surgissent en vous? Souvent, il y a la crainte d'ĂȘtre non respectĂ©, utilisĂ©, manipulĂ©, abusĂ© pour des fins Ă©goĂŻstes. Ces rĂ©sistances proviennent de vieilles blessures qui ne sont plus de mise, car elles nous maintiennent dans la coupure avec notre Essence. Rester attachĂ© Ă  la rive est un choix de vie possible. Pourquoi pas? Jusqu'Ă  ce que la petite voix intĂ©rieure intervienne en disant que nous passons notre vie sans ĂȘtre vĂ©ritablement nous-mĂȘmes, et que nous nous sommes limitĂ©s, enfermĂ©s. Et qu'une autre façon d'ĂȘtre est possible. S'autoriser Ă  lĂącher est la plus grosse difficultĂ© que nous rencontrons sur ce chemin. Cela demande de la volontĂ©, du courage et de la confiance. Toutefois, mĂȘme si nous restons attachĂ©s, le courant de vie est bien prĂ©sent en nous, et cela nous demandera Ă©nergie, peine et fatigue pour rĂ©sister Ă  sa poussĂ©e. Si nous faisons barrage, la pression se fera plus forte et nous devrons lutter de plus en plus fort. Le courant est patient et intelligent, il sait doser et Ă©valuer quand les conditions nous sont favorables. Or la Terre subit des Ă©lĂ©vations rapides d'Ă©nergie, de frĂ©quence, elle reçoit des impulsions de l'univers et cela a des rĂ©percussions sur notre corps, notre Ă©nergie et notre Être intĂ©rieur. Celui-ci est stimulĂ© de plus en plus fort. Demain les Ă©nergies seront tellement importantes qu'elles nous entraineront comme un fleuve puissant vers notre devenir. Vous ne voulez pas vous laisser entraĂźner par ce fleuve qui vous mĂšne Ă  votre destinĂ©e. Cependant, si vous aviez conscience de l'endroit oĂč il vous mĂšne, ce serait avec un immense Amour, une immense joie, que vous lĂącheriez ce Ă  quoi vous vous accrochez si dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Si vous lĂąchez prise, si vous ĂȘtes dans l'acceptation, si vous avez enlevĂ© de vous toute crainte, toute violence, tout regret, vous aurez l'impression d'ĂȘtre une plume qui s'envole au grĂ© du vent vers sa destination. Il n'y aura donc aucune souffrance, il n'y aura que lĂ©gĂšretĂ©, joie et bonheur. L'Ă©go spirituel Il existe une stratĂ©gie bien plus subtile pour Ă©viter d'Ă©couter son Essence, c'est de croire qu'on l'Ă©coute alors qu'en rĂ©alitĂ©, c'est la personnalitĂ© qui se crĂ©e un personnage soi-disant spirituel. Une personne de ce type croit que la dĂ©marche spirituelle consiste Ă  suivre des rĂšgles de conduite et elle s'efforce d'ĂȘtre dans l'amour en pratiquant des rituels et des disciplines. Elle affiche une morale de conduite, et par lĂ -mĂȘme, elle se juge et juge Ă©galement les autres par rapport Ă  cette morale. Elle n'est donc pas dans l'Ă©coute du cƓur. Son apparence affichĂ©e de spiritualitĂ© masque sa peur du jugement. En rĂ©alitĂ©, elle cherche Ă  ĂȘtre reconnue et aimĂ©e. La personne Ă©vite de faire face Ă  ses ombres et blessures, mais un grain de sable suffit Ă  les mettre Ă  jour. L'ĂȘtre spirituel vĂ©ritable ne cherche pas Ă  prouver et Ă  dĂ©montrer. Il sait manier l'humour et la fantaisie. Il n'est pas concernĂ© par une morale extĂ©rieure imposĂ©e, car il a son guide intĂ©rieur. La discipline intĂ©rieure crĂ©e un sentiment de justesse et de dĂ©tente, tandis que la discipline imposĂ©e s'accompagne de tension intĂ©rieure. DĂ©veloppement spirituel La spiritualitĂ© est une fonction naturelle, un Ă©tat de connexion avec Soi. Mais comme cette fonction est dĂ©laissĂ©e, elle nĂ©cessite d'ĂȘtre retrouvĂ©e et dĂ©veloppĂ©e. Le dĂ©veloppement spirituel n'est pas autre chose qu'un dĂ©veloppement personnel dont le but est la reconnexion avec notre Essence. Nous portons un nouveau regard sur qui nous sommes, sur ce qu'est la vie, et nous le dirigeons sur la perception de notre Essence. Nous remettons notre personnalitĂ© Ă  sa juste place et Ă  sa juste fonction au service de l'Essence. Pour cela, nous portons attention Ă  nos sensations, nos Ă©motions et nos pensĂ©es. Nous favorisons les positives plus exactement celles qui nous Ă©lĂšvent et transformons les nĂ©gatives plus exactement celles qui nous alourdissent, car rien n'est nĂ©gatif, autrement dit nous apprenons Ă  en devenir maitres. Nous identifions nos deux voix, celle de l'Ă©go et celle de l'Essence. L'Ă©go, tant qu'il n'est pas apaisĂ©, tente d'accaparer le pouvoir et de nous couper de notre Soi, de nous diviser. C'est cette notion qui a Ă©tĂ© faussement reprĂ©sentĂ©e par le diable dia-bolo, di-viser. La voix de l'Essence nous conduit vers l'unification de notre ĂȘtre. Ces deux voix sont comme deux enfants en nous, l'un intempestif et fantasque, l'autre sage, discret et patient, qui dĂ©sirent qu'on les entende et qu'on s'occupe d'eux. Dans le dĂ©veloppement spirituel, nous choisissons de porter attention Ă  l'Essence tout en rassurant et intĂ©grant la personnalitĂ©. C'est une rééducation qui demande de mettre en Ɠuvre certaines qualitĂ©s et d'adopter certaines attitudes. Voici quelques indications. SincĂ©ritĂ© et simplicitĂ© Porter attention Ă  nos sensations et nos sentiments, c'est dresser une description objective de nous-mĂȘmes. Lorsqu'un entrepreneur veut bĂątir une maison sur un terrain inĂ©gal, occupĂ© d'arbres et de rochers, il fait d'abord l'Ă©tat des lieux pour savoir quelles sont les donnĂ©es avec lesquelles il doit compter, ce qu'il doit Ă©liminer et ce qu'il va renforcer. De mĂȘme si nous voulons nous bĂątir, il est nĂ©cessaire d'avoir une perception claire et nette de notre Ă©tat des lieux intĂ©rieur. Cela demande un regard honnĂȘte et sans complaisance. Mais contrairement Ă  l'entrepreneur, nous devons faire cet Ă©tat des lieux rĂ©guliĂšrement, car il change en permanence, et les plans de nos constructions Ă©voluent de façon vivante au fur et Ă  mesure de notre progression. Être honnĂȘte avec soi, c'est aussi faire preuve de sincĂ©ritĂ©, d'humilitĂ© et de simplicitĂ©. Le regard sur soi ne doit pas seulement rester dans notre pensĂ©e abstraite. Il doit aussi se manifester concrĂštement dans la façon de nous exprimer, d'agir, de nous comporter. Transparaissent alors les qualitĂ©s d'authenticitĂ© et d'intĂ©gritĂ©. DĂ©termination et patience La mise en pratique de l'authenticitĂ© se heurte aux peurs Ă©voquĂ©es plus haut de perte, de l'inconnu, etc. qui se manifestent sous forme de rĂ©sistances, de jugements, d'apprĂ©hensions, d'inquiĂ©tudes et demandent Ă  ĂȘtre dĂ©passĂ©es. Une apprĂ©hension qui survient lorsque nous nous avançons sur ce chemin, est de nous sentir diffĂ©rents des autres et isolĂ©s. Nous sortons du moule social, celui des conventions et des rĂšgles morales qui semblent aller de soi et qu'il est incongru de remettre en cause. Justement, nous sommes dans la remise en cause et la rĂ©vision de nos croyances. Alors que le moule social Ă©tait notre sĂ©curitĂ©, nous prenons maintenant la responsabilitĂ© de notre vie et nous assumons le chemin nouveau. Il nous semble alors - dans un premier temps - que nous avançons seul, sans soutien et sans protection et c'est trĂšs inconfortable. Cela demande dĂ©termination, persĂ©vĂ©rance et courage. On peut dire aussi que cela demande de la volontĂ©, mais ce terme est gĂ©nĂ©ralement mal compris. La volontĂ©, ce n'est pas celle de la personnalitĂ© qui veut obtenir ou rĂ©ussir Ă  tout prix ce qu'elle a imaginĂ© selon ses croyances et ses Ă©motions. C'est ĂȘtre clair dans nos choix de vie et s'y tenir. C'est dĂ©cider clairement de lĂącher prise et de nous en remettre Ă  notre Essence. Cela demande Ă©galement de la patience et de la confiance, car les changements se produisent selon l'intelligence du corps et de l'Ăąme, au rythme de ce que nous avons Ă  guĂ©rir et Ă  intĂ©grer, et non selon les dĂ©sirs impatients de la personnalitĂ©. Cesser d'accuser et de critiquer les autres Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d'autres pour porter attention Ă  soi et Ă  son Être intĂ©rieur, pour lesquelles notre personnalitĂ© s'impose. C'est par exemple quand nous nous sentons agressĂ©s ou spoliĂ©s par d'autres personnes et que nous sommes totalement accaparĂ©s par notre Ă©motion. C'est une Ă©preuve trĂšs intĂ©ressante, car elle nous permet d'aller plus loin dans notre Ă©volution. Le travail consiste Ă  percevoir ce qui est touchĂ© en nous et ce que cela rĂ©vĂšle de nous. Nous dĂ©couvrons gĂ©nĂ©ralement une vieille blessure, une peur de manquer d'amour, d'ĂȘtre rejetĂ©, etc. Autrement dit, mĂȘme si l'agression est rĂ©elle et doit ĂȘtre traitĂ©e concrĂštement non en rĂ©action, mais en construisant le meilleur pour nous-mĂȘmes, il est encore bien plus intĂ©ressant de voir le message qu'elle nous invite Ă  considĂ©rer. Il est une manifestation de l'ĂȘtre intĂ©rieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontĂ©s sont le reflet de quelque chose de nous. L'attitude spirituelle commence lorsque nous cessons d'accuser les autres de nos malheurs, car nous comprenons qu'ils sont le reflet de nos propres blessures. Elle commence lorsque nous cessons d'attendre des autres qu'ils satisfassent nos besoins d'amour et d'attention et que nous comprenons que nous pouvons ĂȘtre maitres de notre vie en lĂąchant prise et en nous connectant Ă  notre ĂȘtre intĂ©rieur. Avec cette comprĂ©hension, nous sommes capables d'ĂȘtre compatissants et bienveillants, ce qui n'empĂȘche pas d'exprimer son point de vue et de se faire respecter fermement. Par notre conscience Ă©largie, nous sommes capables de dĂ©velopper l'amour, nous pouvons voir en les autres des ĂȘtres blessĂ©s et maladroits certes, mais aussi avec leur partie lumineuse et leur cƓur. On tente d'Ă©viter de se laisser contrarier par quoi que ce soit, d'avoir du ressentiment, de rester dans la honte, la peur, ou le jugement. Cela permet de se maintenir Ă  une frĂ©quence Ă©levĂ©e. Si cela arrive, pas de culpabilitĂ©, nous considĂ©rons que nous sommes en apprentissage. Nous pouvons nous aider d'un exercice spĂ©cifique . Conscience et responsabilitĂ© En nous appliquant Ă  dĂ©velopper ces qualitĂ©s, nous augmentons et affinons la conscience de nous-mĂȘmes. Devenir de plus en plus conscients de ce qui se passe en nous et autour de nous est une autre façon de nommer le dĂ©veloppement spirituel. C'est prendre du recul, avoir une vue plus large et distinguer les vĂ©ritables forces derriĂšre les apparences des jeux de la vie. La conscience est la clĂ© de notre Ă©volution. Souvent, nous sommes amenĂ©s Ă  penser que nous sommes le jouet de forces extĂ©rieures incontrĂŽlables et que nos souffrances et difficultĂ©s sont causĂ©es par un hasard malchanceux ou par les autres. Ils ne nous apportent pas l'attention que nous leur demandons, empiĂštent sur notre territoire, nous sommes victimes d'une catastrophe naturelle ou de la crise Ă©conomique . Une conscience accrue nous rĂ©vĂšle avec Ă©vidence que nous sommes responsables de notre vie. Comprendre que nous sommes les acteurs de notre vie est un pas extrĂȘmement important de notre Ă©volution spirituelle. C'est peut-ĂȘtre le plus difficile Ă  comprendre et Ă  intĂ©grer, car cette notion ne fait pas partie de notre culture et de notre Ă©ducation standard. Les difficultĂ©s que nous vivons sont l'expression des aspects de nous non rĂ©solus qui demandent Ă  ĂȘtre apaisĂ©s et guĂ©ris. Être responsables de notre vie consiste Ă  nous demander ce que ces difficultĂ©s veulent nous faire comprendre. Quel message notre Essence cherche-t-elle Ă  nous communiquer? . Notre rĂ©gĂ©nĂ©ration et notre transformation dĂ©pendent de nous. En expĂ©rimentant et comprenant cette loi de fonctionnement, nous devenons maitres de notre vie nous ne sommes plus des victimes, mais des crĂ©ateurs. Se regarder avec tendresse Devenir un observateur lucide sur soi-mĂȘme et regarder en face nos qualitĂ©s et nos zones ombrageuses ne signifie pas que nous devons comptabiliser nos dĂ©fauts et imperfections et nous en sentir honteux ou coupables. Cette attitude ne ferait que contribuer Ă  entretenir d'autres zones ombrageuses, la honte et la culpabilitĂ© par exemple. En connexion avec son ĂȘtre intĂ©rieur, l'observateur se comporte comme un parent attentif au dĂ©veloppement de son enfant, mĂȘlant bienveillance et rigueur. Nous nous observons avec le regard tendre d'une mĂšre qui regarde son enfant faire ses premiers pas, trĂ©bucher, tomber, s'agripper, se relever, etc. Qu'est-ce qui suscite cette tendresse? C'est de voir en l'enfant sa progression, ses apprentissages, sa croissance, sa bonne volontĂ©, sa patience, son courage. Nous observer comme un enfant signifie le faire sans jugement, avec tendresse, mais sans complaisance. Y compris quand nous sommes en colĂšre ou tristes. Verser sur soi la bienveillance et la compassion est une excellente pratique pour la guĂ©rison de notre Ăąme et l'ouverture au Soi . Être capable de ressentir la compassion envers soi-mĂȘme, c'est permettre le dĂ©ploiement et l'Ă©quilibrage en profondeur de l'Ă©nergie dans les corps physique et subtils. Rire de soi-mĂȘme Un regard tendre sur soi est le signe que nous pouvons nous voir avec du recul, comme on voit une autre personne. Alors, nous pouvons rire de nous-mĂȘmes. Nous pouvons rire de tout, car nous dĂ©tectons tous les jeux qui sous-tendent nos actions et nos attitudes peurs, pouvoir, sĂ©duction, etc. Lorsque nous nous prenons au sĂ©rieux, c'est gĂ©nĂ©ralement une rigidification du mental qui veut nous faire croire que nous sommes quelqu'un. Dans ce cas, nous ne faisons pas preuve d'honnĂȘtetĂ© ni de simplicitĂ©. Bien entendu et je le rĂ©pĂšte pour ne pas risquer d'ĂȘtre incompris, ce rire s'accompagne d'un regard tendre et aimant sur soi-mĂȘme et sur les autres. Il ne s'agit pas de moquerie. La moquerie rabaisse, l'humour Ă©lĂšve. Lorsque que le rire de quelqu'un Ă  propos de nous nous blesse et que nous ne pouvons pas nous associer Ă  ce rire, si nous nous sentons choquĂ©s, cela dĂ©cĂšle une zone d'ombre qui reste en nous. C'est donc un signal trĂšs intĂ©ressant pour progresser. Notre facultĂ© Ă  rire nous indique oĂč nous en sommes dans notre libĂ©ration Ă©motionnelle. Dans cet exposĂ© des qualitĂ©s nĂ©cessaires Ă  notre transformation, certains pourraient reconnaitre des rĂšgles morales, mais il ne s'agit pas de cela. La morale est un produit de la culture, une composante mentale de la personnalitĂ© liĂ©e Ă  nos croyances sur le bien et le mal, Ă  la notion de culpabilitĂ© et de honte. Le dĂ©veloppement spirituel est fondĂ© sur une reconnaissance de nos forces internes et de leur façon de fonctionner. C'est une reconnaissance quasi biologique et neurologique des forces et des sensations qui nous habitent. De fait, le dĂ©veloppement spirituel se traduit dans notre corps par un changement de vitalitĂ© et d'Ă©nergie. Le dĂ©veloppement spirituel passe par le corps Le corps est le lieu, la scĂšne, le rĂ©ceptacle et l'outil nĂ©cessaire des transformations spirituelles. Dans notre mode de fonctionnement ordinaire centrĂ© sur la personnalitĂ©, nous sommes mentalement tendus pour lutter et nous efforcer d'appliquer nos croyances. Ces tensions mentales se rĂ©percutent en tensions musculaires et rigiditĂ©s tissulaires qui entravent la libre circulation de l'Ă©nergie corporelle, la freinent, la dĂ©rivent ou la bloquent . Au fur et Ă  mesure que notre conscience lĂąche prise, le corps relĂąche ses tensions. Ainsi la reconnexion Ă  notre ĂȘtre essentiel s'accompagne de la remise en circulation de notre Ă©nergie vitale. Les tensions corporelles sont pour la plupart la marque d'Ă©vĂ©nements psychologiques cumulĂ©s qui les ont produites dans notre passĂ© et qui ont forgĂ© notre personnalitĂ©. Nous engager dans un autre mode de fonctionnement et dans la libĂ©ration de nos vieilles mĂ©moires peut dĂ©clencher divers processus d'Ă©limination et de guĂ©rison de ces mĂ©moires. Elles resurgissent de façon fugitive, montrant ainsi qu'elles n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©solues, mais seulement occultĂ©es et refoulĂ©es. Le corps retrouve alors de vieilles douleurs ou malaises, et peut ĂȘtre le théùtre de divers troubles passagers fatigue, vertiges, fiĂšvre..., qui montrent qu'il se libĂšre de ces mĂ©moires, non sans en retirer une connaissance et une sensibilitĂ© nouvelles. La reconnexion Ă  l'Essence au cƓur favorise le retour Ă  la santĂ© du corps. Le corps n'est pas seulement le reflet de notre Ă©volution, il en est l'outil essentiel. Le corps est le guide prĂ©cieux de notre Ă©volution, le capteur et Ă©metteur des sensations, langage de notre ĂȘtre essentiel. Bien plus, il est le canal et le rĂ©ceptacle de l'Ă©nergie cosmique et tellurique que nous recevons par tous les sens, tous les chakras et tous les pores de la peau. En dĂ©gageant le corps de ses tensions et de ses entraves, nous permettons Ă  cette Ă©nergie du ciel et de la terre de pĂ©nĂ©trer plus facilement et plus abondamment en nous. Elle participe alors Ă  notre transformation et Ă  notre rĂ©gĂ©nĂ©ration en les accĂ©lĂ©rant et en les accentuant. Il est important que nous prenions soin du corps, afin qu'il puisse s'ouvrir largement Ă  ces Ă©nergies. Non seulement en le libĂ©rant des tensions mentales, mais aussi en l'alimentant correctement avec de la nourriture biologique et saine , et en l'entretenant physiquement par les mouvements, la respiration, le massage et l'harmonisation Ă©nergĂ©tique . C'est comme prĂ©parer la chambre nuptiale avec dĂ©licatesse et lĂ©gĂšretĂ© pour accueillir le prince et la princesse, c'est-Ă -dire nous-mĂȘmes rĂ©unissant Ă  la fois le masculin et le fĂ©minin . Certains disent que le corps est le temple de l'Ăąme. Parce que de nombreuses Ă©coles de spiritualitĂ© ou de religion ont nĂ©gligĂ© et mĂȘme rejetĂ© le corps comme quelque chose de mauvais, il est bon de redire que l'ĂȘtre intĂ©rieur a besoin du corps pour se manifester, que c'est grĂące Ă  lui que nous pouvons vivre sur terre, aller toujours plus loin dans notre expĂ©rience, et retirer des enseignements prĂ©cieux . Pour les personnes Ă  l'esprit scientifique, remarquons que cette loi est gĂ©nĂ©rale. Par exemple des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques comme la lumiĂšre, ou une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e ne sont rendues visibles ou manifestĂ©es que si elles interagissent avec la matiĂšre, c'est-Ă -dire avec un Ă©cran, une surface ou des particules pour la lumiĂšre, une antenne pour la TV . Un passage dĂ©routant RĂ©surgence de vieilles Ă©motions Les processus d'Ă©limination peuvent non seulement faire ressurgir des sensations corporelles inconfortables, mais Ă©galement des sentiments et Ă©motions liĂ©s Ă  de vieilles mĂ©moires qui se libĂšrent. Ce phĂ©nomĂšne est plutĂŽt dĂ©routant, car au lieu de nous sentir mieux selon l'idĂ©e que nous nous faisons du processus, nous nous sentons parfois fatiguĂ©s, ou dĂ©couragĂ©s, ou tristes. Cela donne nous donne l'impression de rĂ©gresser vers des Ă©tats d'impuissance plutĂŽt que vers la joie et le bonheur. Or ces nouveaux phĂ©nomĂšnes surviennent justement aprĂšs une pĂ©riode oĂč nous avons constatĂ© des rĂ©sultats positifs qui ont dĂ©veloppĂ© notre confiance dans le courant de vie, Ă  un moment oĂč nous commençons Ă  comprendre et Ă  ressentir le lĂącher-prise. Et, parce qu'ils nous sont inconnus, ils nous surprennent, nous mettent dans l'inconfort et sĂšment le doute sur le bien-fondĂ© de notre attitude. La raison d'ĂȘtre de ces rĂ©surgences est que ces mĂ©moires n'ont pas Ă©tĂ© traitĂ©es correctement dans le passĂ© et qu'elles ont besoin d'ĂȘtre guĂ©ries. GuĂ©rir ces sentiments et images signifie leur faire face au lieu de les Ă©viter et les accueillir avec bienveillance et compassion au lieu de les juger et d'en avoir peur . Impression de vide Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  travailler dur et Ă  lutter pour construire notre vie, prĂ©server notre identitĂ© et nos biens, qu'en cessant de lutter et de rĂ©soudre des difficultĂ©s, nous nous trouvons bizarres. Cela peut nous donner l'impression de vide. Nous ne savons pas quoi faire, nous avons l'impression de ne plus exister. La lutte engagĂ©e par notre Ă©go employait beaucoup de notre temps et de notre Ă©nergie et nous nous sentons perdus parce que ces repĂšres habituels ont disparu. Le vide s'installe aussi dans la communication et les Ă©changes avec les amis. Car il nous semble peu Ă  peu que ce que nous Ă©changions n'est que superficialitĂ© et bavardage creux. Parler des choses habituelles nous ennuie. En recherchant notre Essence, nous avons besoin d'Ă©changer sur des choses essentielles, de façon authentique. Nos proches ne comprennent pas toujours notre nouvelle attitude et nous pouvons parfois nous sentir plus seuls. Confiance et dĂ©termination Dans les contes de hĂ©ros, qui pour la plupart sont une allĂ©gorie du voyage vers son Essence le trĂ©sor Ă  conquĂ©rir ou la princesse Ă  retrouver, ce passage difficile est dĂ©crit sous forme de tentations et de difficultĂ©s qui font dĂ©vier le hĂ©ros de sa mission initiale. Dans ce passage, il se sent sĂ©parĂ© et abandonnĂ© de l'humanitĂ©, de ses maitres et de Dieu. Il le traverse et va vers la victoire par la confiance dans son chemin et sa dĂ©termination. Si nous perdons confiance, nous retombons dans notre ancien fonctionnement. Si nous avons vraiment confiance dans le processus, nous accueillons ce qui se prĂ©sente Ă  nous, mĂȘme si les circonstances deviennent difficiles pour un moment. Nous savons que ce sont des Ă©purations nĂ©cessaires, mais passagĂšres. Notre rayonnement nouveau nous attire de nouveaux amis, et certains amis fidĂšles peuvent se rĂ©vĂ©ler diffĂ©rents de ce que nous croyions, nous dĂ©cevoir ou nous Ă©merveiller. Le vide que nous ressentons n'en est pas un. Il est simplement rempli d'une qualitĂ© diffĂ©rente que nous ne savons pas bien reconnaitre. Nous devons apprendre Ă  en percevoir la saveur. Or au fond de nous, nous la connaissons dĂ©jĂ . Nous l'avons connue quand nous Ă©tions enfant. Dans ces moments, nous ne cherchions pas Ă  rĂ©ussir quelque chose ou obtenir un rĂ©sultat, nous vivions l'instant prĂ©sent. Lorsque vous ressentez le vide et l'ennui, cĂ©lĂ©brez ce vide, cĂ©lĂ©brez l'ennui. Un ocĂ©an de lumiĂšre vit en vous, un mouvement trĂšs profond de l'ĂȘtre qui sait tout ce qui est Ă  venir, tout ce qui a Ă©tĂ© et tout ce qui existe. Cela est loin d'ĂȘtre passif... La lumiĂšre qui vous habite est loin d'ĂȘtre passive. Si vous la reconnaissez, elle prend son expansion. S'abandonner Ă  la joie Au fur et Ă  mesure que nous lĂąchons prise, que nous nous abandonnons aux directives de notre Essence, nous nous libĂ©rons des peurs, des soucis, et nous devenons plus lĂ©gers, plus dĂ©tendus. Nos illusions se dissolvent et sont remplacĂ©es par une rĂ©alitĂ© bien plus exaltante. Nous nous sentons unis Ă  la nature, aux autres, Ă  l'univers. Notre conscience s'accroit, notre Ă©nergie s'Ă©lĂšve en frĂ©quence vibratoire. C'est ce qu'on nomme le processus d'Ă©veil. La joie permanente, sans objet, qui rĂ©sulte d'un alignement profond avec le Soi, est nommĂ©e la grĂące. L'Ă©tat de grĂące est un Ă©tat intĂ©rieur innĂ©, Ă©tabli au sein mĂȘme de l'essence de votre Ăąme, respirant Ă  travers vous et Ă  travers votre divinitĂ©. Vous n'avez point Ă  acquĂ©rir l'Ă©tat de grĂące ou la grĂące, vous n'avez qu'Ă  vous y abandonner, car cette vibration divine vous appartient dĂ©jĂ , et ce vous le savez. Toute Ăąme incarnĂ©e possĂšde en elle-mĂȘme la grĂące, ce trĂ©sor, cette vibration, cette essence, ce mouvement intĂ©rieur... L'abandon Ă  la grĂące est un mouvement de fluiditĂ© divine qui se propage et se transmet. L'abandon Ă  la grĂące se situe Ă  l'opposĂ© de la lutte, de la volontĂ© et du dĂ©sir manifestĂ©s par la personnalitĂ© et l'Ă©go - ce que votre psychologie moderne appelle le moi, la personnalitĂ©, et dont vous avez besoin pour fonctionner. N'observez-vous point que vous luttez sans cesse, et que vous ĂȘtes Ă©puisĂ©s? N'observez-vous point dans votre sociĂ©tĂ© - et cela n'est point un jugement, nous vous demandons d'observer - que vous ĂȘtes constamment incitĂ©s Ă  la lutte lute de pouvoir, lutte pour conquĂ©rir l'autre, lutte pour possĂ©der encore plus de biens matĂ©riels, lutte pour l'amour, lutte pour l'argent, lutte pour la justice et ainsi de suite. Comme par miracle, des Ă©vĂ©nements nouveaux et inattendus se produisent dans notre vie, qui semblent concrĂ©tiser nos aspirations. Nouvelles rencontres, nouvelles idĂ©es, nouvelles propositions. Elles semblent se matĂ©rialiser par le magnĂ©tisme de nos pensĂ©es. Cette simultanĂ©itĂ© sans cause matĂ©rielle avĂ©rĂ©e est nommĂ©e la synchronicitĂ©. Choisir la joie On peut accĂ©lĂ©rer ce processus en cultivant la joie. Au lieu de seulement l'accueillir, on la nourrit et on l'arrose, tel un jardinier. Cultiver la joie est une façon puissante de maintenir la conscience dans des vibrations Ă©levĂ©es. Une maniĂšre pratique de le faire est de porter attention et d'arrĂȘter son regard sur les saveurs de la vie qui vous sont donnĂ©es chaque jour, et d'Ă©mettre une pensĂ©e de gratitude pour cela. Lorsque nous parlons d'amour, de confiance, de foi, de compassion, de grĂące et de gratitude, nous ne faisons pas rĂ©fĂ©rence Ă  des concepts intellectuels. La compassion, ce n'est pas une idĂ©e en vogue; c'est une Ă©nergie qui crĂ©e d'amples oscillations dans le tissu de votre univers. La grĂące, c'est une Ă©nergie palpable que l'on peut percevoir et employer dans le monde qui nous entoure. La foi et la confiance ne sont pas des promesses, ni des ententes Ă  respecter. Il s'agit de frĂ©quences qui animent chaque respiration que vous prenez dans la sphĂšre physique ainsi que chaque inspiration et expiration de votre Ăąme dans la sphĂšre divine. La gratitude n'a rien Ă  voir avec les marques de politesse que l'on vous inculque, enfants; c'est une reconnaissance Ă©nergĂ©tique face Ă  l'univers qui affirme que vous ĂȘtes en alignement sur la Source. Et l'amour n'est pas un dĂ©bordement romantique ou religieux; il est, essentiellement, l'Ă©nergie qui anime l'ensemble de la CrĂ©ation. VĂ©ritĂ© et libertĂ© SpiritualitĂ©, science et religion La spiritualitĂ© n'a rien d'une vĂ©ritĂ© toute faite, prĂȘte Ă  avaler. Elle invite chacun Ă  dĂ©couvrir qui il est en profondeur et Ă  se former sa propre vĂ©ritĂ©. Au contraire, la religion enseigne des vĂ©ritĂ©s choisies par des autoritĂ©s, et demande aux adeptes de les adopter. Les autoritĂ©s dĂ©cident quels Ă©crits sont conformes Ă  sa doctrine et lesquels sont hĂ©rĂ©tiques. Des textes de rĂ©fĂ©rence disent ce qu'il faut croire et ce qu'il faut rejeter. Les personnes qui enfreignent les rĂšgles Ă©dictĂ©es par ces textes sont considĂ©rĂ©es comme fautives et doivent se racheter ou ĂȘtre punies. La religion considĂšre qu'il existe un paradis qui est rĂ©servĂ© Ă  ceux qui ont fait preuve de bonne conduite, selon le jugement de Dieu ou des prĂȘtres. La spiritualitĂ© enseigne que chacun a la possibilitĂ© de s'Ă©panouir totalement, tel un bourgeon qui se dĂ©ploie et fleurit. Il le fait de maniĂšre unique selon ses capacitĂ©s, en Ă©largissant sa conscience par l'expĂ©rience et emprunte parfois des chemins dĂ©tournĂ©s parabole du fils prodigue dans la Bible. Chaque expĂ©rience est un enseignement vivant. La spiritualitĂ© conduit Ă  la pleine reconnaissance de nos capacitĂ©s physiques, Ă©motionnelles, mentales, sociales et intuitives. La rĂ©alisation de Soi se manifeste par la radiance et la beautĂ©, un paradis sur terre Ă  la portĂ©e de tous au moyen du dĂ©veloppement spirituel. Dogmes et frontiĂšres DĂšs qu'un mur s'Ă©rige, dĂšs que la moindre clĂŽture est Ă©levĂ©e, qu'une porte se ferme et qu'un interdit est Ă©dictĂ©, voyez-y la trace d'une prĂ©sence humaine non encore adulte. Barricades et rĂšglements n'ont de raison d'ĂȘtre que face aux immatures. La Science, dans les limites oĂč l'actuelle sociĂ©tĂ© humaine dominante est capable de la concevoir, demeure tout aussi dogmatique que l'Ă©tait l'ancienne approche du concept de Dieu. Un mot a simplement remplacĂ© l'autre. Lorsque vous dĂ©clarez "les scientifiques ont dit", vous agissez comme ces prĂȘtres qui dĂ©claraient autrefois "Dieu a dit", coupant court Ă  toute vellĂ©itĂ© de rĂ©flexion autonome. L'approche de la Sagesse ne peut quant Ă  elle, s'espĂ©rer que par la pĂ©nĂ©tration de cette question "la Vie en moi, que dit-elle?" La recherche de notre Essence nous entraine Ă  Ă©couter notre Être intĂ©rieur, Ă  dĂ©couvrir ce que nous sommes profondĂ©ment. Nous percevons ce qui est juste pour nous au lieu d'adopter les avis qui nous sont dictĂ©s par notre famille, nos amis, la religion, le sociĂ©tĂ©, les mĂ©dias. Aller Ă  la rencontre de Soi, c'est aussi dĂ©couvrir notre propre vĂ©ritĂ©. C'est Ă  vous de discerner ce qui, dans votre cƓur, a la rĂ©sonance de la VĂ©ritĂ©. La VĂ©ritĂ© ne peut ĂȘtre trouvĂ©e qu'au cƓur de votre ĂȘtre, et il vous revient d'entreprendre cette quĂȘte dans votre recherche de la lumiĂšre. Toute information donnĂ©e est formĂ©e, en tout ou en partie, de l'opinion, de l'interprĂ©tation et, surtout, de l'intention de celui qui vous la propose comme l'authentique rĂ©alitĂ©. Lorsque nous sommes confrontĂ©s Ă  de nouvelles informations issues de l'extĂ©rieur y compris cet article que vous lisez, il est bon de les filtrer en sentant comment elles rĂ©sonnent en vous. Si l'information induit en vous de l'ouverture, de la revitalisation, de la lĂ©gĂšretĂ©, et de l'expansion, si elle n'est ni limitative ni dominatrice, alors vous pouvez la considĂ©rer avec l'esprit ouvert. Si elle induit de la crispation, de l'Ă©nervement, de la peur, ou le sentiment de vous forcer, alors, sans la rejeter, mettez-lĂ  en rĂ©serve comme une proposition qui pourra peut-ĂȘtre s'Ă©clairer plus tard, mais qui ne vous convient pas pour le moment. En trouvant notre propre vĂ©ritĂ©, nous nous libĂ©rons de l'emprise du conditionnement social et nous trouvons la libertĂ©. La libertĂ© est un Ă©tat d'ĂȘtre intĂ©rieur, et non un ensemble de conditions extĂ©rieures. Nous prenons la responsabilitĂ© de nous-mĂȘme. Au lieu de nous conformer Ă  des autoritĂ©s, nous trouvons l'autoritĂ© en nous-mĂȘme. D'ailleurs autoritĂ© vient de auteur. Nous devenons les auteurs de notre vie, les crĂ©ateurs. Vivre dans l'instant L'Ă©tat intĂ©rieur de libertĂ© provient Ă©galement du relĂąchement de l'emprise de la personnalitĂ©. Lorsque nous sommes dans la personnalitĂ©, nous nous efforçons de devenir quelqu'un, de satisfaire Ă  des programmes dictĂ©s par nos croyances et nos Ă©motions. Par exemple, si nous portons en nous une blessure d'estime de soi, nous cherchons Ă  gagner l'estime des autres. Nous sommes donc menĂ©s par un programme du passĂ© non rĂ©solu, et en mĂȘme temps, nos attitudes et actions sont fondĂ©es sur la vision d'un futur. Il est extrĂȘmement rare que nous vivions des moments exempts de ces pensĂ©es liĂ©es au passĂ© et au futur, pour savourer pleinement l'instant prĂ©sent. La spiritualitĂ©, c'est ĂȘtre libĂ©rĂ© du passĂ© et du futur. C'est vivre totalement dans l'instant prĂ©sent. C'est possible lorsque que nous avons appris Ă  faire confiance au courant de vie et Ă  l'Essence qui nous portent. Évolution de la conscience Au cours de notre dĂ©veloppement spirituel, notre conscience s'Ă©largit, nos pensĂ©es se clarifient, nos Ă©motions s'apaisent. Les sensations corporelles se modifient. Nous avons l'impression de devenir plus substantiels et plus lĂ©gers en mĂȘme temps, plus vibrants, plus puissants, dans le sens que nous nous sentons partie intĂ©grante de la vie et de l'univers. On dit que notre frĂ©quence vibratoire s'Ă©lĂšve. Les textes traditionnels de sagesse et de spiritualitĂ©, surtout ceux d'origine orientale Inde, Tibet, Japon, Chine qui ont Ă©tĂ© popularisĂ©s dans les derniĂšres dĂ©cennies, dĂ©crivent certains de ces Ă©tats comme Ă©tapes de l'avancement spirituel Ă©veil, maitrise, rĂ©alisation, ascension, etc. Toutefois, il n'y a pas de dĂ©finition absolue de ces termes, et cela varie selon les auteurs. D'autre part, il ne faut pas se reprĂ©senter l'avancement comme un seul chemin linĂ©aire. Par exemple, on peut progresser dans le domaine des Ă©motions ou dans celui de la conscience de façon parallĂšle ou inĂ©gale. On peut ĂȘtre trĂšs avancĂ©, ou trĂšs libĂ©rĂ© sur certains aspects et pas sur d'autres. Donc ces termes ne sont pas classables par ordre croissant. Ce sont seulement des repĂšres intĂ©ressants. L'Ă©tat d'Ă©veil L'Ă©veil, c'est vivre la rĂ©alitĂ© de chaque instant telle qu'elle se prĂ©sente sur notre chemin, sans ressentir le besoin de l'Ă©viter, de la combattre, de lui rĂ©sister ou de vouloir la modifier. C'est vivre dans l'acceptation totale de notre rĂ©alitĂ©. L'Ă©veil concerne simplement le fait de voir la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est vraiment... L'Ă©veil est le passage de l'ego Ă  l'essence. C'est un Ă©vĂ©nement neurobiologique qui peut survenir Ă  travers la grĂące. Les pratiques spirituelles du monde entier ne sont qu'une prĂ©paration Ă  cela. Ce qui indique peut-ĂȘtre qu'une personne est en Ă©tat d'Ă©veil, c'est qu'elle n'essaie plus de le devenir. En fait, elle n'essaie plus de devenir quoi que ce soit, elle vit pleinement qui elle est. L'Ă©veil ne signifie pas que l'on modifie le contenu du mental ou que l'on s'en dĂ©barrasse. Se dĂ©brancher du mental signifie que l'on reconnait le mental pour ce qu'il est. Il perd dĂšs lors le pouvoir de prendre des dĂ©cisions Ă  votre place. Il ne s'agit pas d'ĂȘtre sans cervelle mais plutĂŽt de devenir ce que les bouddhistes nomment "pleinement conscient", prĂ©sent Ă  la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est. Une personne qui a reçu l'Ă©veil peut encore faire des erreurs, se heurter Ă  des dĂ©convenues, ressentir des difficultĂ©s dans ses relations avec les autres, ressentir des limitations ou continuer Ă  avoir mauvais caractĂšre mais elle ne sera plus identifiĂ©e Ă  ces vĂ©cus. D'une personne qui a reçu l'Ă©veil, il n'est pas exigĂ© qu'elle Ă©mane sans cesse une aura resplendissante ou qu'elle soit joyeuse Ă  tout moment. La premiĂšre chose qui survient dans le processus de l'Ă©veil est l'ouverture du cƓur. Pour la premiĂšre fois, vous dĂ©couvrez la vraie compassion, le vĂ©ritable amour pour les ĂȘtres humains. Lorsque le processus s'approfondit, vous perdez votre sens de sĂ©paration. Il est trĂšs rare que l'Ă©veil total survienne d'un coup, de maniĂšre radicale. On peut donc parler d'Ă©tapes d'Ă©veil. L'Ă©veil en soi, c'est la capacitĂ© de vivre la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est. Quand on entre dans cet Ă©tat d'union, on dĂ©couvre la joie. Tant que le moi existe, il peut faire l'expĂ©rience du plaisir, non celle de la joie. Quand les choses se passent comme vous le dĂ©sirez, vous ressentez du plaisir; quand elles ne vont pas dans le sens de vos dĂ©sirs, vous ressentez de la tristesse. Mais c'est tout Ă  fait diffĂ©rent de la joie pure de l'ĂȘtre que vous ressentirez lorsque vous ne serez plus sĂ©parĂ© d'aucun aspect de la crĂ©ation ni du crĂ©ateur, et ce, quelles que soient les circonstances de votre vie. Vous ĂȘtes un soleil Archange Zadkiel, canalisĂ© par Annelies PĂ©lissier-Combescure, 16 octobre 2005 Bonjour Ă  vous, enfants de la terre, enfants de la lumiĂšre. Je suis celui que vous nommez dans votre tradition l'archange Zadkiel. Ma joie est grande de m'exprimer ainsi Ă  vous. Vous ĂȘtes chacun enfants de la terre, enfants des Ă©toiles, enfants de l'univers dans l'unitĂ© du tout. Chacun de vous portez en le diamant du cƓur, le diamant de l'Ăąme, un joyau, une source qu'il est temps de partager. Chacun de vous est un morceau de cristal, et lorsque ces multiples morceaux s'assemblent, c'est une merveilleuse Ɠuvre d'art cristalline qui apparait et qui sert l'Ă©volution de l'humanitĂ©. Chacun de vous avez un trĂ©sor logĂ© au plus profond du cƓur, au plus profond de l'Ăąme. Ce trĂ©sor ne demande qu'Ă  ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©, activĂ©, partagĂ©. Pour rĂ©vĂ©ler ce trĂ©sor, nous vous invitons Ă  poser la paix en vous-mĂȘme, poser la paix en les moindres cellules de tous vos corps. Accueillir l'Ă©nergie de l'amour de la Source, l'Ă©nergie de l'amour de la Vie, et vous reconnaitre vous-mĂȘmes comme enfants de la Source. Reconnaissez la beautĂ© de la lumiĂšre Ă  l'intĂ©rieur de vous. Alors cette lumiĂšre pourra rayonner dans la puissance de mille soleils, et ces mille soleils pourront mettre en place le plan divin, le puzzle divin, pour vous-mĂȘmes, pour la terre entiĂšre. Vous n'ĂȘtes point petits. Cette croyance est manipulation de l'Ă©go, distorsionnĂ© dans l'autodestruction. Vous ĂȘtes chacun un soleil. Permettez Ă  ce soleil de devenir mille soleils. Chacun de vous a sa place dans son unicitĂ©, dans sa perfection. La maitrise des sentiments et des pensĂ©es L'Ă©tat de maitrise consiste Ă  maitriser ses pensĂ©es, ses Ă©motions et ses actes, en comprenant qui on est et en laissant s'exprimer l'ĂȘtre intĂ©rieur. Mais que signifie maitriser? Maitriser n'est pas refouler, faire barrage Ă  des impulsions non contrĂŽlĂ©es. Cette attitude de contrĂŽle n'est pas forcĂ©ment saine. Il y a une diffĂ©rence Ă©norme entre rĂ©primer une impulsion contrĂŽle, refoulement et tarir la source de cette impulsion maitrise. Maitriser, c'est d'abord observer ses rĂ©actions Ă©motionnelles et mentales, les accueillir sans jugement et sans rĂ©sistance, puis en comprendre l'origine, afin de les dĂ©samorcer. Puis atteindre un degrĂ© de quiĂ©tude et de calme parfait en toutes circonstances. Il est possible de maitriser ses sentiments en maitrisant sa pensĂ©e. Un sentiment est la rĂ©sultante d'une pensĂ©e. Par exemple, si je dois prendre le train pour aller voir un ami cher, et que le train est en grĂšve, je peux ressentir de la colĂšre contre les employĂ©s. Cela est dĂ» Ă  la pensĂ©e que je dois absolument voir cet ami et que j'en attends des bĂ©nĂ©fices de l'amitiĂ©. Mais je peux orienter ma pensĂ©e, et considĂ©rer que par cette grĂšve, la vie me conduit vers des voies Ă  explorer qui peuvent ĂȘtre riches d'enseignements pour moi, et mĂȘme m'apporter des cadeaux. Si j'accepte ce dĂ©tournement de mon programme et que je m'en remets Ă  la vie, je peux dĂ©couvrir que cet arrĂȘt en gare me donne l'occasion de sortir de ma condition habituelle, et me mettre en contact avec des choses intĂ©ressantes que j'aurais autrement ignorĂ©es rencontres et Ă©changes avec les gens, visites, repos, etc. Alors mon sentiment de colĂšre devient le calme, la joie et la gratitude. L'ascension L'ascension est un autre terme dont la signification est proche du prĂ©cĂ©dent tout en Ă©tant diffĂ©rent. Il fait rĂ©fĂ©rence Ă  un nouvel Ă©tat Ă©nergĂ©tique, dans lequel on est constamment connectĂ© au Soi. L'Ă©go et le mental se sont effacĂ©s et se sont mis au service du Soi. "Techniquement", il y a une reconnexion et un assemblage entre les 3 corps Ă©nergĂ©tiques le Soi dans le cƓur, l'Ăąme et le Soi supĂ©rieur ou monade . Le processus de l'ascension n'est pas une fin en soi, un niveau Ă  atteindre pour se retirer. La vie est Ă©volution, crĂ©ation et croissance continuelles. Il y a toujours un stade supĂ©rieur auquel on peut s'ouvrir et qu'on a Ă  intĂ©grer. Ouvrir notre esprit, notre cƓur et les aspects de notre divinitĂ© ne peut se produire en une seule nuit ou en un seul stage. L'univers et le divin En rĂ©sumĂ©, d'aprĂšs ce que nous venons de dĂ©couvrir, la spiritualitĂ© peut se dĂ©finir comme une fonction naturelle de l'ĂȘtre humain le dĂ©veloppement de la dimension divine en soi la reconnexion Ă  notre Essence la confiance et le lĂącher-prise la simplicitĂ©, l'authenticitĂ© et la spontanĂ©itĂ© la conscience claire de notre rĂ©alitĂ© l'abandon Ă  la joie vivre l'instant prĂ©sent rĂ©aliser la libertĂ© intĂ©rieure en se faisant sa propre vĂ©ritĂ© maitriser ses sentiments, ses pensĂ©es et ses actes la crĂ©ation consciente et responsable de sa vie l'Ă©lĂ©vation vibratoire des corps physique et Ă©nergĂ©tiques Mais ce n'est pas tout. La spiritualitĂ© nous Ă©voque aussi les notions du divin, de Dieu ou des dieux, de l'au-delĂ , de la mort, de la rĂ©incarnation, du paradis. Ces notions ont-elles un rapport ou un lien avec notre dĂ©finition de la spiritualitĂ© en tant que dĂ©veloppement de notre dimension intĂ©rieure? Oui, en partie, Ă  condition de les aborder avec prudence, l'esprit ouvert, non comme des vĂ©ritĂ©s Ă©tablies, mais plutĂŽt comme une expĂ©rience ressentie et Ă©prouvĂ©e qui se dĂ©voile progressivement au fur et Ă  mesure de notre Ă©volution. Avec cette condition, elles peuvent se rĂ©vĂ©ler bien diffĂ©rentes de ce que dĂ©crivent les religions et les dogmes. Au-delĂ  de la matiĂšre En Ă©levant la qualitĂ© de notre Ă©nergie, autrement dit notre niveau de conscience ou notre niveau vibratoire, nos perceptions et notre sensibilitĂ© s'affinent et nous devenons rĂ©ceptifs Ă  d'autres rĂ©alitĂ©s. C'est comme si nos sens deviennent plus performants. Un sixiĂšme sens se dĂ©veloppe, nous permettant de percevoir ce que nos sens ne captent pas. Nous entrons en communication avec des rĂ©alitĂ©s du monde qui sont en rĂ©sonance avec notre propre niveau vibratoire et ne sont pas perçues dans l'Ă©tat ordinaire. C'est un peu comme si nous apprenons Ă  voler en parapente et que nous entrons en communication avec un autre monde dans le ciel et sur terre. L'idĂ©e qu'il existe des rĂ©alitĂ©s invisibles ne devrait pas nous surprendre puisque nous sommes bien familiers avec certaines d'entre elles, telles que les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques qui nous entourent. La rĂ©alitĂ© de ces ondes ne fait aucun doute par leurs consĂ©quences pratiques dans les tĂ©lĂ©communications. De mĂȘme, par une sorte d'extension dans des domaines plus subtils, d'autres dimensions de nous-mĂȘme et de l'univers deviennent perceptibles lors de notre Ă©volution. C'est ainsi que les chakras et les corps Ă©nergĂ©tiques deviennent tangibles. Certaines personnes se mettent Ă  percevoir visuellement ou tactilement les auras autour des corps, ou des sons subtils accompagnant des prĂ©sences et des ambiances. L'intuition se dĂ©veloppe, comme si des idĂ©es nouvelles nous sont soufflĂ©es, des informations, des certitudes, que pourtant nous ne pouvons pas avoir inventĂ© nous-mĂȘmes. Ces phĂ©nomĂšnes ont Ă©tĂ© depuis longtemps rapportĂ©s, par exemple dans les textes anciens traitant du yoga. Ces rĂ©alitĂ©s sont parallĂšles Ă  notre monde, et y sont en mĂȘme temps bien imbriquĂ©es et entremĂȘlĂ©es. Nous sentons la prĂ©sence d'ĂȘtres, de consciences, dont la nature semble proche de nos corps Ă©nergĂ©tiques, mais qui ne sont pas entrĂ©s dans la densitĂ© de la matiĂšre. La rĂ©alitĂ© des dimensions parallĂšles sera Ă©tudiĂ©e dans un autre article de ce site Les mondes au-delĂ  du voile Le sens de la vie La dĂ©couverte de notre dimension divine et la comprĂ©hension que nous avons la possibilitĂ© de la dĂ©velopper n'est pas sans susciter en nous bien des questions. Pourquoi devons-nous parcourir ce chemin, passer par ce processus? Quel est le sens de cette Ă©volution, de notre vie sur terre? Qui sommes-nous donc et que faisons-nous dans l'univers? Le sens de la vie et notre place dans l'univers sont Ă©tudiĂ©s dans un autre article de ce site Le sens de la Vie La spiritualitĂ© est une fonction intrinsĂšque et Ă©ternelle du SOI en quĂȘte de son origine, de son lien et de la communication avec la supraconscience ou DivinitĂ©. C'est une science et une mĂ©thode qui doivent ĂȘtre apprises. Le processus d'Ă©volution spirituelle a toujours existĂ© en tant que moyen d'atteindre un niveau de purification, de connaissance, de comprĂ©hension et de communion avec votre essence divine et votre DivinitĂ©. Ramathis-Mam, RĂ©vĂ©lations d'Arcturus Quelques clĂ©s pratiques pour le dĂ©veloppement spirituel De nombreuses Ă©coles de sagesse, inspirĂ©es par l'Orient, l'Égypte ou le druidisme, ont diffusĂ© dans les siĂšcles passĂ©s des enseignements destinĂ©s Ă  reconnecter les ĂȘtres Ă  leur essence et Ă  leur rĂ©vĂ©ler les mystĂšres de l'univers. Aujourd'hui les rites, les rituels, les rĂšgles, les codes et les secrets ne sont plus adĂ©quats Ă  l'humanitĂ© actuelle. Les rĂ©ponses que vous cherchez reposent en vous. Les seules pratiques spirituelles recommandĂ©es sont celles qui vous Ă©veillent Ă  votre vĂ©ritĂ©. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider dans votre Ă©volution, et que vous adopterez si elles vous conviennent. L'attention aux sentiments Dans votre quotidien, arrĂȘtez-vous de temps en temps sur vos sentiments et Ă©motions. Observez-les. Accueillez-les. Puis demandez-vous ce qu'ils cherchent Ă  vous dire. Lorsque des sentiments nĂ©gatifs ou plus exactement de basse Ă©nergie tels que tristesse, chagrin, colĂšre, mĂ©lancolie vous habitent, remettez-les mentalement Ă  la lumiĂšre ou avec un geste symbolique. Vous imaginez que vous les tenez dans vos mains et que vous les redonnez au soleil, ou Ă  un ĂȘtre de lumiĂšre, Ă  une divinitĂ© tel que la MĂšre Terre, la MĂšre Divine, Dieu, l'archange MichaĂ«l, les anges, les esprits, etc, en fonction de votre culture, de vos croyances et de vos attirances. Un peu comme on remet un appareil en panne au spĂ©cialiste pour qu'il s'en occupe. Vous n'ĂȘtes pas obligĂ©s de vous occuper de tout. Vous pouvez confier vos difficultĂ©s Ă  d'autres Ă©nergies. La pensĂ©e juste Dans votre quotidien, efforcez-vous de porter votre attention Ă  vos pensĂ©es, et orientez-les vers l'authenticitĂ©, la sincĂ©ritĂ©, la vĂ©ritĂ©, la libertĂ©, la paix, l'amour et l'abondance. Évitez la critique ou le jugement sur vous, sur les autres, sur les mĂ©dias, sur ce qui vient de l'extĂ©rieur. Cela ne signifie pas que vous n'avez pas une avis sur la situation. Ce qui est important, c'est le sentiment qui est associĂ© Ă  l'avis. Est-ce de la colĂšre, de l'amertume ou de la sĂ©rĂ©nitĂ©? Si des pensĂ©es nĂ©gatives reviennent avec persistance, remettez-les Ă  une Ă©nergie de lumiĂšre de la mĂȘme façon que les sentiments nĂ©gatifs. Dans le cas de sentiments et de pensĂ©es nĂ©gatives sur soi, il est recommandĂ© de dĂ©verser amour, tendresse et compassion sur vous-mĂȘme, comme vous le feriez Ă  un enfant. Gratitude et joie Dans la journĂ©e, exercez-vous Ă  repĂ©rer ce qui vous a plu et ce qui vous a causĂ© de la joie, que ce soit une petite joie fugitive et souvent inaperçue de quelques secondes ou une grande joie. Quelles que soient vos difficultĂ©s du quotidien, vous dĂ©couvrirez, si vous voulez bien y prĂȘter attention, que la vie vous offre beaucoup de petits cadeaux, ainsi que beautĂ©, gĂ©nĂ©rositĂ© et tĂ©moignages d'amour. Ajoutez-y une pensĂ©e de reconnaissance. Remercier est une façon d'alimenter l'Essence en nous et de lui donner une place croissante. Exprimez le plus possible la joie, la sĂ©rĂ©nitĂ© et l'amour. Abandonnez-vous Ă  la Vie S'abandonner Ă  son ĂȘtre intĂ©rieur et suivre le courant de vie, c'est adopter une attitude de service envers la Source intĂ©rieure, quels que soient les chemins qu'elle emprunte et les circonstances qui les accompagnent. Cessez de lutter et mettez-vous Ă  sa disposition. Notre Source intĂ©rieure est le poste avancĂ© d'une source plus grande, une Source solaire. C'est donc aussi servir et se mettre Ă  disposition de cette Source. Toutefois, il ne s'agit pas d'une attitude servile sans discernement, mais d'une harmonie joyeuse avec notre Essence. Il s'agit plus d'un Ă©tat de rĂ©ceptivitĂ© que d'une action. Élevez votre Ăąme Nourrissez votre conscience en lisant des textes qui vous inspirent. Évitez les actualitĂ©s tĂ©lĂ©visĂ©es. Contemplez et communiez avec la nature. Pratiquez un art sans souci du rĂ©sultat, comme un enfant qui joue avec la matiĂšre, la couleur, le son, la voix, le corps. Respiration profonde La respiration est l'un des moyens les plus puissants pour entrer en contact avec notre ĂȘtre intĂ©rieur. Elle fait le lien entre notre conscient et notre inconscient, entre le corps et l'esprit. Installez-vous confortablement et respirez tranquillement en observant votre respiration. Imaginez l'air qui entre dans tout votre corps, et qui s'installe partout jusqu'au bout des membres. ArrĂȘtez-vous entre l'inspiration et l'expiration, entre l'expiration et l'inspiration. Faites cet exercice assez longtemps pour constater son effet. D'abord 5 min, puis jusqu'Ă  30 min ou plus. Faites-le rĂ©guliĂšrement. C'est une forme de mĂ©ditation. MĂ©ditation MĂ©diter n'est pas rĂ©flĂ©chir. C'est se mettre en Ă©tat de rĂ©ceptivitĂ© vis-Ă -vis de son Ă©tat intĂ©rieur. On dĂ©tourne son attention de l'extĂ©rieur pour devenir observateur de son monde intĂ©rieur. Par ce fait, on peut ouvrir la communication intime avec sa propre essence. On n'Ă©met pas de jugement sur cet Ă©tat intĂ©rieur, qui peut se prĂ©senter comme un calme plat, ou avec sensations, sentiments, Ă©motions, et pensĂ©es diverses plus ou moins tumultueuses. On accueille et on laisse passer. Avec le temps et la pratique, se produisent au cours de la mĂ©ditation une distanciation vis-Ă -vis des pensĂ©es, des Ă©motions et des sensations physiques, une dĂ©tente du corps physique et un Ă©largissement des corps subtils. Cela profite au systĂšme nerveux toujours sursollicitĂ©, au cerveau, aux glandes endocrines, qui peuvent ainsi se rĂ©gulariser. Installez-vous confortablement. Commencez par un moment de respiration profonde afin d'occuper le mental jusqu'Ă  ce qu'il soit calmĂ©. La prĂ©sence d'une bougie allumĂ©e est favorable, ainsi que le nettoyage vibratoire prĂ©alable de la piĂšce par de l'encens. Vous pouvez suivre votre respiration et peu Ă  peu laisser le silence et le calme vous envahir afin d'Ă©couter les battements de votre c?ur. De 15 min Ă  1 heure, selon votre sensation. Visualisation La visualisation consiste Ă  imaginer un scĂ©nario se dĂ©roulant en nous, dans le but d'aider le mental Ă  coopĂ©rer Ă  la mĂ©ditation ou Ă  la priĂšre . Par exemple, il est bon de prĂ©parer la mĂ©ditation en visualisant les couleurs qui nourrissent et Ă©quilibrent les chakras, successivement de bas en haut . Certaines mĂ©ditations-visualisations sont proposĂ©es dans ce site J'invite la lumiĂšre en moi; La clĂ© de communication avec les plans de lumiĂšre; RĂ©activer la merkabah. Chant et mantras Le chant est un excellent moyen d'entrer en communication avec le Soi, Ă  condition qu'il ne fasse que trĂšs peu appel au mental. Cela est rĂ©alisĂ© lorsque nous chantons sans mots, seulement avec des sons tels que des voyelles, ou avec un texte rĂ©pĂ©titif inspirant et Ă©levant qui ne nĂ©cessite pas d'effort de mĂ©moire. C'est par exemple le cas avec les mantras, textes courts sacrĂ©s issus de diverses traditions, comme le Kyrie Eleison chrĂ©tien ou le Om, ou encore Om Nama Shivaya indiens. Les vibrations du son pĂ©nĂštrent profondĂ©ment dans le corps et dans les cellules . Elles Ă©veillent certains codes des cellules ou de l'ADN, codes qui s'activent seulement dans le processus d'Ă©veil . GĂ©omĂ©trie sacrĂ©e Certains types de figures et de pictogrammes, ainsi que les couleurs, agissent de la mĂȘme façon que les sons en Ă©veillant les codes cellulaires. Pour les recevoir, on se laisse imprĂ©gner par leur beautĂ© en les contemplant. Par exemple dans l'article sur les diagrammes de champ, contemplez le diaporama inclus. PriĂšre La priĂšre n'est pas, comme on le croit communĂ©ment, le simple fait de rĂ©citer mĂ©caniquement un texte. Ce n'est pas non plus une demande faite Ă  un Dieu tout puissant, comme un enfant demande Ă  un parent de le protĂ©ger. C'est un dialogue avec votre Source intĂ©rieure et la Source Ă©levĂ©e dont elle est le poste avancĂ©, comme on dialogue avec un ami. Le dialogue peut se faire avec des mots, des mots appris ou spontanĂ©s, ou sans mots, par la pensĂ©e et l'intention. Une priĂšre exprime une intention. Cela peut ĂȘtre l'intention d'apaiser vos ombres, de faire la paix, de rĂ©aliser la lumiĂšre en vous, d'ĂȘtre guidĂ© de la meilleure façon, etc. C'est un travail de collaboration, de cocrĂ©ation. Il se fait dans la gratitude, ce qui signifie que la demande d'aide est associĂ©e Ă  un abandon total de ce qui en rĂ©sulte. Il n'y a pas d'attente d'un rĂ©sultat, ni de colĂšre si la priĂšre n'est pas exaucĂ©e selon les souhaits de l'Ă©go, car la Source a une vue plus globale et saisit le sens subtil de votre demande au-delĂ  de la forme. La priĂšre a pour but d'Ă©lever votre Ă©tat vibratoire. La mĂ©ditation en est un prĂ©alable dans la mesure oĂč elle permet de se dĂ©tacher de la personnalitĂ©. L'Ă©tat de priĂšre est un Ă©tat de recueillement et de communication profonde avec la Source, issu du cƓur. Une expĂ©rience d'activation vibratoire par les gĂ©omĂ©tries de lumiĂšre et les sons sacrĂ©s Film ALLIANCE DIVINE, StĂ©phane CavĂ© Ce film est une plongĂ©e dans l'univers vibratoire des Codes de lumiĂšre et des schĂ©mas pictographiques qui crĂ©ent la connexion avec le Double Divin et la Famille Divine. À commander en DVD Ă  StĂ©phane CavĂ© Voir un extrait sur Youtube ALLIANCE DIVINE de StĂ©phane CavĂ© En savoir plus Si cet article a Ă©veillĂ© votre curiositĂ© et que vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez consulter les documents suivants Articles dans ce site Le sens de notre vie. Notre vie sur terre a pour objectif une Ă©volution de notre conscience. Parce que nous sommes sĂ©parĂ©s de notre nature profonde, nous vivons des Ă©vĂ©nements souvent pĂ©nibles qui nous empĂȘchent de jouir de la vie. Ces tribulations nous ramĂšnent peu Ă  peu Ă  nous reconnecter et Ă  nous ouvrir Ă  notre Moi profond ou Soi divin. Venus des mondes cosmiques, nous nous sommes portĂ©s volontaires avec enthousiasme pour participer au grand projet de vivre dans l'Ă©tat de sĂ©paration de notre Soi dans un corps physique, afin de retrouver consciemment notre nature cosmique et d'apporter aux mondes cosmiques une nouvelle sagesse et une conscience Ă©levĂ©e. Or cette mission collective est arrivĂ©e Ă  terme. Nous assistons Ă  la transformation de la Terre et de l'humanitĂ© qui vont revĂȘtir Ă  nouveau leurs attributs divins. Notre mission consistera dorĂ©navant Ă  devenir des ponts de lumiĂšre entre les mondes cosmiques et la Terre. L'enfant intĂ©rieur et le langage des Ă©motions. Il est des moments exceptionnels? oĂč nous sentons que ce que nous faisons et exprimons reprĂ©sente ce que nous sommes vraiment. Cela se traduit par la joie et la lĂ©gĂšretĂ©. C'est le signe que nous avons donnĂ© place Ă  notre Enfant IntĂ©rieur, Ă  ses qualitĂ©s de spontanĂ©itĂ©, de simplicitĂ© et d'authenticitĂ©. Il est le porteur de notre Élan de Vie. Or, le plus souvent, nous l'avons niĂ© et abandonnĂ©, de sorte qu'il a dĂ» se composer un autre personnage le ComĂ©dien dans le but de recevoir de l'attention et de l'amour de la part des autres. En Ă©coutant nos Ă©motions et notre corps, nous reconnaitrons la souffrance de cet Enfant. Nous dĂ©couvrirons que nous avons le pouvoir de transformer les jeux de conflit entre l'Enfant IntĂ©rieur et le ComĂ©dien afin de donner place Ă  notre Moi vĂ©ritable et vivre une vie Ă©panouissante et sereine. Ma vie est le miroir de mes pensĂ©es et de mes sentiments. Le pouvoir de l'intention consciente et des pensĂ©es inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestĂ©e de nos pensĂ©es, le plus souvent Ă  notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensĂ©e sur la matiĂšre au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensĂ©es dans la matiĂšre est commandĂ©e par l'impact Ă©motionnel que ces pensĂ©es exercent sur nous. Les Ă©motions agissent comme de puissants aimants. En Ă©tudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre Ă  jour les pensĂ©es et les sentiments nĂ©gatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et crĂ©er une vie qui soit Ă  l'image de nos aspirations les plus Ă©levĂ©es. Enfin, munis de cet outil de transformation, Ă©largissant notre vision, nous pouvons participer Ă  l'Ă©tablissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire. Chakras et corps subtils. Nous ne sommes pas constituĂ©s que de chair. Il existe dans notre anatomie des circuits Ă©nergĂ©tiques et des corps faits de matiĂšre extrĂȘmement tenue et subtile qu'on appelle chakras et corps Ă©nergĂ©tiques. Trop subtils pour ĂȘtre dĂ©tectĂ©s par les appareils faits de matiĂšre dense, il est donnĂ© Ă  chacun d'apprendre Ă  les ressentir. Ils ont des fonctions de rĂ©gulation et de communication interne et externe de l'Ă©nergie. Leur Ă©tat de santĂ© est en correspondance avec nos sensations et nos attitudes. Du code de la route aux codes sacrĂ©s de guĂ©rison. Les communications que nous Ă©tablissons avec les autres, avec les machines et avec la nature, s'Ă©tablissent au moyen de codes et de langages dont notre vie quotidienne fournit des exemples trĂšs variĂ©s code de la route, codes marins, code Ă  barres, codes numĂ©riques, langages gestuels, langages parlĂ©s ou Ă©crits, code gĂ©nĂ©tique de l'ADN, etc. Ces codes sont Ă©mis et transportĂ©s par le support de la lumiĂšre, des sons ou des ondes Ă©lectriques et Ă©lectromagnĂ©tiques. Leur inscription ou enregistrement dans la matiĂšre papier, argile, pierre, mĂ©tal, cristaux, particules magnĂ©tiques, eau, molĂ©cules, etc. implique une modification ou empreinte de cette matiĂšre, jusqu'aux niveaux atomique, Ă©lectronique et quantique. Notre corps enferme Ă©galement des mĂ©moires, acquises ou archĂ©typales, bĂ©nĂ©fiques ou bloquantes. L'utilisation de codes sacrĂ©s sons, paroles, cristaux, gĂ©omĂ©trie est particuliĂšrement recommandĂ©e pour nous reconnecter avec nos mĂ©moires cellulaires et favoriser notre dĂ©veloppement spirituel. Hommes et femmes, l'union du masculin et du fĂ©minin en soi. Les relations de couple sont souvent dĂ©naturĂ©es par des conflits, des difficultĂ©s de communication et des diffĂ©rences d'opinion. Ces comportements sont-ils gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©s? Non. Ils sont le rĂ©sultat d'une Ă©ducation enfermante et d'une ignorance de notre nature profonde. Une observation authentique et honnĂȘte de soi nous rĂ©vĂšle que chaque homme et chaque femme possĂšde aussi bien les qualitĂ©s masculines que fĂ©minines, qui demandent Ă  ĂȘtre reconnues, acceptĂ©es et dĂ©veloppĂ©es. C'est en faisant la paix intĂ©rieure entre notre masculin et notre fĂ©minin que nous pouvons Ă©tablir des relations harmonieuses, d'abord avec soi-mĂȘme et ensuite avec les autres. C'est alors que la vie de couple, et la Vie elle-mĂȘme, nous offrent le meilleur. La puissance de l'imaginaire. L'imaginaire est une force agissante puissante. L'exploration de notre univers intĂ©rieur permet Ă  la fois de rĂ©vĂ©ler nos mĂ©canismes Ă©motionnels et mentaux et de les transformer. Deux exemples sont donnĂ©s, l'un pour se libĂ©rer de ses Ă©motions nĂ©gatives, l'autre pour apporter la paix et l'harmonie sur la Terre. L'imaginaire, loin d'ĂȘtre une "illusion", nous montre d'autres niveaux de rĂ©alitĂ©, d'autres dimensions de l'ĂȘtre humain. RĂ©sonances corporelles des sons. Les sons de notre environnement ne stimulent pas seulement les tympans de nos oreilles, ils mettent en vibration certaines parties de notre corps. Toutes les parties de notre corps sont susceptibles d'ĂȘtre mobilisĂ©es en fonction de la hauteur et du timbre de ces sons. Apprendre Ă  ressentir et prendre conscience de ces rĂ©sonances, et plus particuliĂšrement celles provoquĂ©es par notre propre voix chantĂ©e, est une porte essentielle pour dĂ©velopper d'autres dimensions subtiles de notre ĂȘtre. Diagrammes de champ ou crop circles. De magnifiques dessins gĂ©omĂ©triques s'impriment miraculeusement chaque Ă©tĂ© dans des champs, principalement dans le sud de l'Angleterre. Cet article richement illustrĂ© vous invite Ă  dĂ©couvrir et contempler ces diagrammes tels des Ɠuvres d'art. Faisant appel aux Ă©lĂ©ments de la gĂ©omĂ©trie sacrĂ©e, ils peuvent Ă©galement servir de support Ă  la mĂ©ditation un diaporama est inclus en fin de page. L'Ă©motion esthĂ©tique procurĂ©e nous amĂšne au questionnement sur l'identitĂ© et le but des crĂ©ateurs, nous obligeant Ă  reculer les frontiĂšres de notre pensĂ©e. Drogues rĂ©crĂ©atives et dĂ©veloppement spirituel. Cet article tente de faire un peu de lumiĂšre sur les aspirations des consommateurs de drogues rĂ©crĂ©atives cannabis, cocaĂŻne, hĂ©roĂŻne, ecstasy,.., aspirations plus ou moins claires et conscientes. Il montre que le chemin empruntĂ© pour les rĂ©aliser, la drogue, ne remplit pas ses promesses et est vouĂ© Ă  l'Ă©chec. Il suggĂšre l'existence d'un autre type de voie, l'ouverture Ă  sa propre nature spirituelle, qui mĂšne Ă  l'Ă©veil de son ĂȘtre profond. Cette voie est connue depuis toujours, y compris par des peuples traditionnels qui s'aidaient dans ce but de drogues prises de façon sacrĂ©e et rituelle. A la lumiĂšre de cette voie, le chemin actuel de la drogue apparait comme une impasse entrainant des prĂ©judices psychologiques et spirituels trĂšs graves et difficiles Ă  corriger. Des indications pratiques sont donnĂ©es pour s'en libĂ©rer. MĂ©ditation J'invite la lumiĂšre en moi. Cette visualisation ou mĂ©ditation guidĂ©e est extrĂȘmement simple. Elle consiste Ă  imaginer qu'on absorbe la lumiĂšre et qu'on la rĂ©pand en soi. Vous pourrez la pratiquer allongĂ©, assis, debout. En mĂ©morisant l'enchainement, vous pouvez la rĂ©inventer pour vous, et la pratiquer n'importe oĂč, y compris dans les transports en commun. Sa durĂ©e peut varier de quelques secondes Ă  quelques minutes ou une heure le temps que vous voudrez consacrer Ă  suivre votre respiration. MĂ©ditation La clĂ© de communication avec les plans de lumiĂšre. Chacun des hommes de ce monde porte en lui une clef sacrĂ©e, logĂ©e en le c?ur, clef de communication avec les plans de lumiĂšre. Cette clef est invitĂ©e Ă  se rĂ©vĂ©ler et Ă  manifester l'ouverture de ce contact, cela afin que votre c?ur puisse recevoir aisĂ©ment les directions, les informations, les intuitions divines des plans de lumiĂšre. Exercice guidĂ© de mĂ©ditation. MĂ©ditation RĂ©activer la merkabah, vĂ©hicule sacrĂ© des corps de lumiĂšre. La Merkabah est un vĂ©hicule sacrĂ© inscrit dans nos corps de LumiĂšre, telle une Ă©toile dans l'espace. Elle nous permet de nous relier au-delĂ  du temps et de l'espace Ă  toutes les dimensions christiques inscrites en l'univers et Ă  l'intĂ©rieur de nous. Cette pratique mĂ©ditative permet de la rĂ©activer. Ouvrages sur papier, DVD L'homme Ă  la vie inexplicable. Henri Gougaud. Points Poche, 2008 premiĂšre Ă©dition 1989. Un roman prenant et magnifique Les anges XĂ©dah. Marie-Lise LabontĂ©. Ed. Louise Courteau, 1992. La priĂšre et la mĂ©ditation, les guides et la guĂ©rison, l?amour et la personnalitĂ© Rencontre avec les Anges, enseignements des Anges XĂ©dah. Marie-Lise LabontĂ©. Le Dauphin Blanc, 2006. Le pardon, la grĂące, les peurs et les croyances, l'Ă©volution de l'Ăąme, les Ăąmes s?urs, la transcendance et le service Ă  la Source La mĂ©ditation. Omraam MikhaĂ«l AĂŻvanhov. Prosveta, 1987 Le feu du ciel. L'aube de l'Ăąge d'or. Kiara Windrider. Ed. Vesica Piscis, 2007 Sur les ailes de la transformation. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange MichaĂ«l, vol. 1. Ronna Herman. Ariane 1998 Le futur est maintenant. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange MichaĂ«l, vol. 2. Ronna Herman. Ariane TĂ©los, protocoles pour la cinquiĂšme dimension, vol1, 2 et 3. Ariane, 2006 RĂ©vĂ©lations d'Arcturus. Moments d'information pour l'humanitĂ©. Ramathis-Mam. Ariane, 2004 Le Haut Conseil de Sirius. Dialogue avec les semences d'Ă©toiles. Patricia Cori. Ariane, 2007 Texte conforme Ă  la nouvelle orthographe française 1990 21 juin 2009 © Copyright 2009 - Alain Boudet - France Tous les documents prĂ©sents sur ce site sont protĂ©gĂ©s par les lois sur les droits d'auteur. Les publications de ce site sont identifiĂ©es par le numĂ©ro international ISSN 2430-5626 Cet article est l'aboutissement d'Ă©tudes, d'investigations, de comprĂ©hensions, de synthĂšse, de rĂ©flexions, de clarifications et de reformulation en langage simple, qui ont demandĂ© une somme importante de travail. Si vous deviez en tirer parti devant un public de lecteurs ou de spectateurs ou pour quoi que ce soit, merci de le citer. Voici toutes les solution Croyance que tout objet a une Ăąme. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. Nous partageons toutes les rĂ©ponses pour ce jeu ci-dessous. 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Alors faut-il vraiment suivre Ă  la lettre ces croyances d’une autre Ă©poque ?Vous n’ĂȘtes peut-ĂȘtre pas trĂšs superstitieux, pourtant vous faites sans doute attention Ă  ne pas ouvrir un parapluie dans la maison ou Ă  ne pas mettre le pain Ă  l’envers sur la table. Mais d’oĂč viennent ces petites manies ? Ont-elles vraiment une influence et doit-on les suivre Ă  tout prix ? Voici 7 croyances un peu absurdes, mais encore bien ancrĂ©es dans notre lever du pied gauche On dit communĂ©ment d’une personne de mauvaise humeur qu’elle s’est levĂ©e du pied gauche. On imagine ainsi que poser le pied gauche par terre, en premier, au saut du lit, est signe que la journĂ©e dĂ©marre mal. L’origine de cette croyance vient du latin sinister, qui a donnĂ© naissance au mot "senestre", un ancien terme du vieux français utilisĂ© par dĂ©signer la gauche. Or ce mot a aussi Ă©voluĂ© en "sinistre", synonyme du nom "dĂ©gĂąt" et des adjectifs "maussade", "sombre"
 Bref, rien de rĂ©jouissant. D’ailleurs, les Italiens parlent encore de "sinistra" pour dĂ©signer la gauche. Mais ce ne sont que des mots, des concours de circonstances qui font qu’aujourd’hui, poser le pied gauche ou le pied droit en vous rĂ©veillant ne changera pas grand-chose Ă  votre un miroir Un instant de maladresse, on laisse tomber un miroir et paf, 7 ans de malheur. Cette peur apparemment infondĂ©e remonte Ă  l’AntiquitĂ©. À cette lointaine Ă©poque, on pensait que le reflet du miroir Ă©tait celui de notre Ăąme. Briser un miroir revenait donc Ă  supprimer une partie de soi-mĂȘme. Quant Ă  la malĂ©diction des sept annĂ©es qui suivent, elle nous vient d’Italie oĂč, au 15e siĂšcle, on fabriquait Ă  Venise des miroirs trĂšs prĂ©cieux et donc trĂšs chers. Dans les grandes maisons, les domestiques qui cassaient l’un de ses objets Ă©taient privĂ©s de salaire pendant 7 ans. Une autre histoire raconte qu’à la mĂȘme Ă©poque, l’homme d’État Laurent de MĂ©dicis dut attendre 7 annĂ©es avant de retrouver un artisan capable de refaire Ă  l’identique le miroir qu’il avait brisĂ©. Dans tous les cas, aujourd’hui, lorsqu’elle telle mĂ©saventure vous arrive, prenez surtout soin en ramassant les morceaux de ne pas vous couper les un parapluie Ă  l’intĂ©rieur Bien que l’usage du parapluie nous pousse plutĂŽt Ă  l’ouvrir dehors quand on s’aperçoit qu’il pleut, il peut ĂȘtre tentant de dĂ©ployer cet accessoire dans l’entrĂ©e de son logement pour Ă©viter la moindre goutte. Erreur, nous dit la superstition du parapluie, cela nous porterait malheur. Et cette croyance date du 18e siĂšcle, Ă©poque oĂč les parapluies Ă©taient des objets rudimentaires, dotĂ©s d’un systĂšme d’ouverture fragile dont les ressorts pouvaient sauter Ă  tout moment. On risquait alors de casser des objets, ou mĂȘme de blesser quelqu’un. C’est pourquoi il Ă©tait recommandĂ© de ne pas ouvrir son parapluie Ă  l’intĂ©rieur. Les accessoires de notre gĂ©nĂ©ration sont bien plus fiables et les risques sont donc minimes. D’autant qu’ouvrir un parapluie Ă  l’intĂ©rieur reste la meilleure option pour le faire sĂ©cher. Passer le balai la nuit Ce paragraphe s’adresse aux maniaques tentĂ©s de faire le mĂ©nage la nuit tombĂ©e. La superstition recommande de ne pas jouer du balai quand le soleil est couchĂ© on dit mĂȘme parfois, aprĂšs 18h sous peine de s’attirer le mauvais Ɠil, voire de provoquer la mort d’un proche. D’une part, le balai est l’accessoire privilĂ©giĂ© des sorciĂšres offert par le diable lui-mĂȘme pour se dĂ©placer et persĂ©cuter leur souffre-douleur. D’autre part, ce petit rituel hygiĂ©nique pourrait faire rentrer les Ăąmes des morts dans votre maison. Concernant l'usage de l’aspirateur, on n’a aucune info. Se retrouver 13 Ă  table Soyons franc, dresser la table pour 13 couverts n’a jamais emballĂ© personne, sans trop savoir pourquoi. La vĂ©ritĂ© est que cette superstition suggĂšre que ce nombre pourrait provoquer la disparition prochaine et rapide de l’un des convives. Elle nous viendrait tout simplement du dernier repas de JĂ©sus, rassemblĂ© avec ses 12 apĂŽtres, c’est la cĂ©lĂšbre scĂšne de la CĂšne. Judas ce traĂźtre ayant eu la funeste idĂ©e de le livrer aux autoritĂ©s, on connaĂźt tous la suite de cette sombre le pain Ă  l’envers Reposer le pain sur la table dans le mauvais sens peut crisper les esprits chafouins. Certaines personnes y voient en effet la promesse d’une rencontre avec le diable. Cette idĂ©e remonte au Moyen Âge, Ă©poque tendue oĂč l’on condamnait Ă  mort toute personne qui contrevenait Ă  la moindre rĂšgle. Le bourreau, en charge de l’exĂ©cution, Ă©tait aussi respectĂ© que craint. Le jour du supplice, le boulanger lui rĂ©servait son pain... en le retournant. Cette miche renversĂ©e sur le comptoir Ă©tait alors parfaitement identifiĂ©e et personne n’avait envie de s’en emparer. Le rĂ©flexe est restĂ© et il paraĂźt encore tout Ă  fait incongru de laisser sur la table un pain Ă  l’ ses draps le vendredi Terminons avec une petite croyance populaire pas bien mĂ©chante qui consiste Ă  Ă©viter de changer ses draps le vendredi. En rĂ©alitĂ©, l’interdiction porte sur le fait de ne pas laver les draps le vendredi saint le vendredi suivant le dimanche des Rameaux, jour de la mort de JĂ©sus-Christ sur la croix, autour du 15 avril. Cela symboliserait le nettoyage d’un linceul pour un membre de la famille. Les autres jours, vous pouvez faire tourner le lave-linge sans problĂšme. Vous aurez remarquĂ© que nous avons choisi 7 exemples pour illustrer ces superstitions qui perdurent. Un chiffre hautement symbolique qui a, lui aussi, toute sa place au rayon des croyances PubliĂ© le 13/01/2022 A lire ailleurs

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