ErnstKirchner Ă©tudie l'architecture Ă  l'École supĂ©rieure technique de Dresde, oĂč il rencontre, dans un premier temps, Fritz Bleyl, puis Erich Heckel et Karl Schmidt-Rottluff. À eux quatre, ils fondent le groupe Die BrĂŒcke (Le Pont) en 1905, dont le programme est rĂ©digĂ© en 1906, et des expositions de peintures et gravures ont lieu Ă  partir de cette date. Carceux qui pensent qu'il n'y a rien dans la Creuse se trompent: Ă  la frontiĂšre avec l'Indre se trouve la VallĂ©e des peintres, dont les paysages Pouren savoir plus, affichez le panier. Retourner Ă  la page d'accueil | CatĂ©gorie de mise en vente : Livres, BD, revues > Livres anciens, de collection. Envoyez un e-mail Ă  vos amis Partager sur Facebook - la page s'ouvre dans une nouvelle fenĂȘtre ou un nouvel onglet Partager sur Twitter - la page s'ouvre dans une nouvelle fenĂȘtre ou un nouvel onglet Partager sur Pinterest - la page s Vousdevez prendre L'Annonciation sous le regard des peintres comme votre liste de lecture ou vous le regretter parce que vous ne l'avez pas encore lu dans votre vie. TĂ©lĂ©charger le L'Annonciation sous le regard des peintres - ePub, PDF, TXT, PDB, RTF, FB2 & Audio Books La ligne ci-dessous sont affichĂ©es les informations complĂštes Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. "Ma joie vient de la maniĂšre dont je regarde le monde", confie Ă  l'AFP l'artiste britannique David Hockney, 84 ans, l'un des peintres vivants les plus cotĂ©s au monde, qui expose sa derniĂšre oeuvre Ă  Paris, une ode Ă  la vie et aux quatre saisons en Normandie."Commencez par la gauche", conseille le cĂ©lĂšbre octogĂ©naire, Ă  l'Ă©ternelle casquette et au regard pĂ©tillant de malice derriĂšre ses lunettes rondes Ă  monture jaune. Il vient de dĂ©couvrir dans son intĂ©gralitĂ© le rĂ©sultat de son travail, "A year in Normandie" Normandie en français dans le titre, exposĂ© Ă  la grande galerie du musĂ©e de l'Orangerie du 13 octobre au 14 fĂ©vrier 2022, Ă  deux pas des NymphĂ©as de Claude Monet, qui lui est cher. L'hiver, le printemps, l'Ă©tĂ© et l'automne normands, transfigurĂ©s par couches successives de dessins "peints" sur i-pad et imprimĂ©s par le pionnier du pop art, illuminent le lieu, tout au long d'une frise de 91 mĂštres de long sur un mĂštre de explosion de couleurs vives et une expĂ©rience quasi-sensorielle oĂč l'on perçoit l'odeur des fleurs de pommiers et de cerisiers, des verts pĂąturages aprĂšs la pluie, la rosĂ©e du matin et la noblesse de la campagne enneigĂ©e, loin de la grisaille intĂ©rieure des confinements successifs dĂ©crĂ©tĂ©s en raison du Covid, pendant lesquels il explique l'avoir peinte. "La nature est source de tout ! Ma joie ? Elle vient de la façon dont je regarde le monde. Il est magnifique mais il faut savoir regarder avec attention et avec les idĂ©es claires. Et pour cela, il faut se dĂ©barrasser de tout ce qui nous empĂȘche de regarder", ajoute M. Hockney, vĂȘtu d'un costume sur mesure aux dĂ©licates nuances de vert, d'orange et de violet, sur chemise blanche et cravate rouge. David Hockney pose au musĂ©e de l'Orangerie Ă  Paris le 7 octobre 2021 Thomas COEX AFP - Quitter Londres -Il explique avoir choisi la Normandie oĂč il a Ă©lu domicile en 2019, "juste aprĂšs avoir terminĂ© un vitrail pour la reine Elisabeth II Ă  l'abbaye de Westminster" pour "quitter Londres" et sa frĂ©nĂ©sie, trois ans aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum sur le se rĂ©jouit "lorsque le confinement est arrivĂ© en mars 2020, ça ne m'a pas gĂȘnĂ© du tout. On Ă©tait juste trois, dans un endroit isolĂ©, et j'ai pu travailler tous les jours, dans la tranquillitĂ© pendant presque un an. C'Ă©tait bon, je pouvais dĂ©cider en allant me coucher de ce que je ferai le lendemain", cela, il envisage de peindre une nouvelle fois "l'arrivĂ©e du printemps", comme il l'a dĂ©jĂ  fait dans sa rĂ©gion natale, le Yorkshire, en 2011. "En Normandie il y a plus de fleurs d'arbres fruitiers...J'ai fait 220 tableaux, tous sur i-pad et ça m'a fait un bien fou !", dit-il. David Hockney pose au musĂ©e de l'Orangerie Ă  Paris le 7 octobre 2021 Thomas COEX AFP Une production intense, nourrie "d'idĂ©es" devant "un merveilleux coucher de soleil sur la Seine ayant la clartĂ© de Van Gogh" ou "la tapisserie de Bayeux", relatant la conquĂȘte de Guillaume le conquĂ©rant, qui "porte en elle un temps long de crĂ©ation". A "Amsterdam aussi pour l'exposition +Les Joies de la Nature+" montrant l’influence de Vincent Van Gogh sur David Hockney."Le printemps finissait, alors j'ai dĂ©cidĂ© de reporter Ă  2020. Quand le confinement est arrivĂ©, ils ont annulĂ© les Jeux Olympiques mais on ne peut pas annuler le printemps, il continue sa vie sans nous ! C'est le renouveau par excellence, l'une des plus belles choses en Europe du Nord. Celui de 2020 a Ă©tĂ© merveilleux et j'espĂšre que beaucoup de gens ont quand mĂȘme pu l'observer".- Capturer l'instant -Dans sa monumentale frise, le printemps est Ă©voquĂ© au "plus prĂšs des fleurs d'arbres fruitiers et de leurs feuilles, Ă  leur naissance, puis en prenant du recul Ă  l'arrivĂ©e de l'Ă©tĂ© avec les arbres en entier", explique M. Hockney. "Ensuite arrive l'automne et la chute des feuilles, puis enfin l'hiver, avec un peu de neige". Il "l'attendait". Elle est arrivĂ©e en janvier jour lĂ , dit-il, "la lumiĂšre n'est pas apparue avant 8H30; vers 9H15 je me suis dit que j'allais rester au lit mais soudain il s'est mis Ă  neiger et je crois que j'ai capturĂ© cet instant. Ça a durĂ© 35 minutes environ avec de la neige sur les branches; l'aprĂšs-midi tout avait fondu".Sa technique numĂ©rique "offre une vue Ă  360 degrĂ©s autour de sa maison", commente CĂ©cile Debray, directrice de l'Orangerie. "C'est un moment privilĂ©giĂ© de concentration sur la crĂ©ation avec une touche numĂ©rique trĂšs abstraite, pixelisĂ©e, qui amplifie le caractĂšre rĂ©aliste de l'image. A 84 ans c'est sans doute l'un des peintres les plus innovants. Il rĂ©sout ce que Monet cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment la saisie instantanĂ©e d'un motif". © 2021 AFP L’automne est lĂ , avec sa farandole de couleurs flamboyantes. Partout dans l’hĂ©misphĂšre Nord, les feuilles des arbres se parent de fantastiques tons rouge et or pour un Ă©phĂ©mĂšre incendie. Profitons de la saison magique, partons en voyage Ă  la recherche des plus belles couleurs de l’automne ! OĂč voir les teintes automnales, les feuilles mordorĂ©es, les forĂȘts orange et sang ? OĂč voir les couleurs d’automne ? J’ai demandĂ© Ă  d’autres blogueurs de voyage de partager avec moi leurs destinations et leurs plus belles photos des couleurs de saison. Et j’ai complĂ©tĂ© avec mes propres coups de cƓur, des souvenirs des voyages automnaux de ces derniĂšres annĂ©es. Vous le savez dĂ©jĂ , le QuĂ©bec est une destination prisĂ©e pour admirer les couleurs d’automne, et il sera abondamment reprĂ©sentĂ© – mais nous irons aussi dans les Alpes, au Japon, dans plusieurs villes europĂ©ennes, et ailleurs en AmĂ©rique du Nord, Ă  la recherche des plus beaux plaisirs visuels. Ne nous voilons pas la face, l’hiver approche, avec son cortĂšge de grippes, charentaises pas sexy, nez qui coulent, patates Ă  la crĂšme et ciels de craie, alors avant l’hibernation et la dĂ©prime, profitons du bouquet final que nous offrent les beaux jours moribonds les couleurs de l’automne ! Nous partons pour un tour du monde des forĂȘts embrasĂ©es par la saison. OĂč voir les couleurs d’automne, partout autour du globe ? Les couleurs du Nouveau Brunswick, par Audrey du blog Arpenter le chemin Couleurs d’automne en BaviĂšre. Couleurs d’extrĂȘme Orient l’automne au Japon Commençons cette sĂ©rie par une destination qu’on a plus souvent l’habitude de voir associĂ©e au printemps qu’à l’automne, le pays du soleil levant. Je ne pensais qu’aux cerisiers en fleurs
 mais maintenant, je pense aussi aux Ă©rables rougeoyants. Vue flamboyante sur le Mont Fuji Ă  Kawaguchiko, Japon Marine et Alex racontent Au pied du Mont Fuji au Japon se trouve le lac Kawaguchiko. Le meilleur moyen de le dĂ©couvrir est d’en parcourir la rive Ă  vĂ©lo. Le tour du lac est trĂšs prisĂ© au printemps pour la floraison des cerisiers roses. Mais beaucoup ne pensent pas qu’à l’automne les couleurs chaudes aux nuances de rouge et d’or des arbres le rendent encore plus magnifique, contrastant avec le franc bleu du ciel et la blancheur de la montagne. Si le paradis existe, Kawaguchiko au mois d’octobre en est trĂšs proche ! » Sublime photo du Mont Fuji par Marine et Alex. Retrouvez-les sur le blog What made you happy today Sublimes Ă©rables japonais Ă  Niigata Solange raconte Au Japon, la saison des cerisiers en fleurs au printemps est trĂšs cĂ©lĂšbre tout autour de la planĂšte et les curieux se prĂ©cipitent en avril pour pique-niquer sous les arbres. L’automne est une saison magique oĂč tout se transforme. Quand le chaud soleil d’aoĂ»t laisse la place Ă  plus de fraicheur, les arbres en profitent pour modifier leurs parures. Et les Japonais, grands amoureux de la Nature ne l’oublient pas. A partir de mi-octobre, les feuilles rougissent et les couleurs se multiplient pour le plaisir de tous. J’ai eu le bonheur de les admirer en novembre dernier quand l’automne rĂ©sistait Ă  l’avancĂ©e du froid, dans la rĂ©gion de Niigata, rĂ©gion principalement agricole. Les enceintes des chĂąteaux de samouraĂŻs s’ornent d’érables flamboyants dans lesquels jouent les Ă©cureuils. Les jardins japonais dont le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ© n’est plus Ă  dĂ©montrer se parent de nouveaux atours. Mes yeux ne savaient plus oĂč se poser devant de telles merveilles. Les plans d’eau oĂč se reflĂšte la vĂ©gĂ©tation accentuent encore cette beautĂ©. Si vous souhaitez vous rendre dans cette rĂ©gion pour y admirer cette saison des couleurs, je vous conseille d’y sĂ©journer durant la seconde quinzaine d’octobre. Et profitez-en pour prendre le cĂ©lĂšbre Shikansen, le TGV local, qui vous y emmĂšnera trĂšs vite. » Belle estampe d’automne par Solange. Retrouvez l’automne Ă  Niigata sur le blog Seniors en Vadrouille Les couleurs d’automne en AmĂ©rique du Nord, Canada et USA A tout seigneur, tout honneur chacun pense Ă  l’AmĂ©rique du Nord quand il entend automne », aux forĂȘts du QuĂ©bec, de l’Ontario ou de l’Oregon. Voici les paysages automnaux mythiques. En gĂ©nĂ©ral, l’automne en AmĂ©rique du Nord est prĂ©coce, et les couleurs sont visibles fin septembre/dĂ©but octobre. Mais comme ces rĂ©cits le prouvent, de jolies surprises restent possibles plus tard, jusque dĂ©but novembre
 Le parc d’Oka dans les Laurentides, QuĂ©bec Marie et MichaĂ«l racontent Le Parc national d’Oka dans les Laurentides au QuĂ©bec est surtout connu pour sa plage. Pourtant, lors de notre visite en novembre dernier, on avait du mal Ă  l’imaginer bondĂ© de monde. Seuls les filets de volley-ball toujours debout tĂ©moignent de l’étĂ© qui venait de se terminer. En fait, cherchant Ă  fuir la grisaille de novembre, on s’était retrouvĂ© Ă  Oka dans l’espoir d’y apercevoir les derniĂšres couleurs d’automne. Le pari Ă©tait toutefois risquĂ©. Les couleurs d’automne Ă©tant Ă©phĂ©mĂšres, elles n’ont pas l’habitude de s’éterniser trop longtemps en novembre. On aurait trĂšs bien pu se heurter Ă  encore plus de gris ! Mais comme pour nous prouver qu’on avait eu tort de parler en mal de lui, novembre nous rĂ©servait une surprise. Plus belle que jamais, la forĂȘt avait revĂȘtu son habit d’or, celui qu’elle ne sort que quelques jours par annĂ©e. Partout, le vert avait fait place au jaune, nous donnant ainsi l’impression de pĂ©nĂ©trer une forĂȘt enchantĂ©e il ne manquait que les crĂ©atures magiques!. Au final, on a eu droit Ă  l’un des plus beaux tableaux automnaux qu’on ait vus Ă  ce jour. » Ambiance feutrĂ©e dans le parc d’Oka, par Entre 2 escales. Retrouvez le parc national d’Oka au QuĂ©bec sur le blog Entre 2 escales Admirer Portland en automne Eve raconte Comme c’est le cas un peu partout en AmĂ©rique du Nord, l’automne se dĂ©cline en diffĂ©rentes couleurs Ă  Portland. C’est dans cette ville du Maine que nous avons cĂ©lĂ©brĂ© l’Action de grĂące en famille l’an dernier. Avant d’entrer dans la grisaille de novembre et d’ĂȘtre dĂ©pouillĂ©s de leurs feuilles, les arbres affichaient des teintes allant du vert au rouge, en passant par le jaune et l’orangĂ©. Au sol, les feuilles mortes formaient un tapis colorĂ© que les enfants s’empressaient d’entasser ou de soulever dans les airs. La ville propose de nombreux parcs qui permettent de profiter des couleurs automnales en faisant d’agrĂ©ables promenades. Nous avons particuliĂšrement aimĂ© nous balader le long de la Eastern Promenade et sur les rives du parc Fort Williams, oĂč nous avons pu admirer le phare de Portland Head sous diffĂ©rents angles. MĂȘme en automne, les rues du vieux Portland demeurent animĂ©es. FlĂąner dans ce quartier permet de dĂ©couvrir diffĂ©rentes boutiques de vĂȘtements, d’art et d’artisanat. On y retrouve aussi de nombreux cafĂ©s, des pubs et des restaurants qui laissent Ă©chapper des odeurs allĂ©chantes. C’est l’endroit parfait pour dĂ©couvrir les spĂ©cialitĂ©s rĂ©confortantes du Maine, notamment le sandwich au homard Lobster roll et la chaudrĂ©e de palourdes clam chowder. Rien de tel pour se rĂ©chauffer et accueillir la fraĂźcheur automnale avec le sourire ! » Les couleurs du Maine et de l’Atlantique, par Nos racines sur 4 continents Retrouvez Portland en automne sur le blog Nos racines sur 4 continents L’automne au Nouveau-Brunswick Audrey raconte Quand on pense Ă  l’automne, le Canada arrive souvent en tĂȘte des destinations de rĂȘve, sur un fond de Joe Dassin. Si le QuĂ©bec et l’Ontario sont des superstars chez les chasseurs de feuilles flamboyantes, le Nouveau-Brunswick n’est pas en reste, loin de lĂ  nichĂ© contre le QuĂ©bec et le Maine, il bĂ©nĂ©ficie des mĂȘmes couleurs surnaturelles que ses prestigieux voisins, la foule en moins. Dans le sud, ma prĂ©fĂ©rence va Ă  la baie de Fundy, incontournable en cette saison entre les demoiselles coiffĂ©es de roux des rochers Hopewell et le parc national de Fundy, aux falaises Ăąpres version Technicolor. Dans la pĂ©ninsule acadienne, l’üle Miscou se couvre d’un tapis Ă©carlate quand ses tourbiĂšres prennent le virage de l’automne. Le long de la Miramichi, de la Restigouche et du fleuve Saint-Jean, les trois grands cours d’eau de la province, c’est l’heure des derniĂšres virĂ©es en canot parmi les reflets enflammĂ©s. Plus au nord, on dit que du haut du Mont Carleton, point culminant de la province, on voit dix millions d’arbres l’automne est l’occasion d’aller le vĂ©rifier, et je compte bien le faire cette annĂ©e. L’automne, c’est aussi la saison des activitĂ©s en famille, et chaque localitĂ© a son festival des rĂ©coltes, son labyrinthe de maĂŻs, son verger oĂč aller cueillir des pommes Ă  mĂȘme les arbres et ramasser les citrouilles Ă  la brouette
 La douceur de l’automne se cache aussi dans ces petites fĂȘtes villageoises, Ă  l’ombre des arbres multicolores, Ă©videmment ! Pour apprĂ©cier l’automne dans toute sa splendeur au Nouveau-Brunswick, mieux vaut venir entre la derniĂšre semaine de septembre et la premiĂšre quinzaine d’octobre.» Vue sur le Nouveau Brunswick, par Arpenter le chemin. Retrouvez l’automne au Nouveau-Brunswick sur le blog Arpenter le chemin Le Mont Saint Sauveur, QuĂ©bec AmĂ©lie raconte Le QuĂ©bec est bien connu pour ses belles couleurs d’automne et ce n’est pas pour rien. Si j’adore l’hiver pour les paysages enneigĂ©s et les activitĂ©s hivernales, j’apprĂ©cie encore plus l’étĂ© pour la chaleur et les festivals. Mais l’automne est sĂ»rement ma saison prĂ©fĂ©rĂ©e. J’ai l’impression de vivre dans un tableau impressionniste. Les couleurs vont du jaune au rouge en passant par l’orange et le vert. Je conseille Ă  tout le monde de faire un tour dans les Laurentides pour le “festival des couleurs”. Au programme, randonnĂ©es, chalet entre amis, camping pour les moins frileux, pĂȘche et pique-nique. C’est l’occasion d’en prendre plein la vue. Sur le Mont Saint Sauveur, par Ameloche Voyage. Retrouvez le Mont Saint Sauveur au QuĂ©bec sur le blog Ameloche Voyage VirĂ©e automnale en Ontario, Canada Vincent raconte On parle souvent du QuĂ©bec lorsqu’on aborde le Canada
 Mais plus rarement de l’Ontario. À environ une heure de Toronto, le nord de l’Ontario est pourtant l’endroit rĂȘvĂ© pour tous les amateurs de nature. On y trouve des rĂ©serves naturelles avec une centaine de cascades, des sentiers comme le Bruce Trail, des stations de ski de fond ou Ă  raquettes
 Autant dire qu’il y a de quoi se ressourcer dans les environs pendant toute l’annĂ©e ! En Ă©tĂ© comme en automne, j’adore partir camper pour le weekend ou mĂȘme pour une journĂ©e pique-nique et randonnĂ©e. La plupart des rĂ©serves naturelles au nord de l’Ontario offrent mĂȘme la possibilitĂ© de faire un feu dans des espaces rĂ©servĂ©s. Beaucoup viennent en famille ou entre amis pour organiser des barbecues en plein air
 Il faut dire que les couleurs de l’automne dans la rĂ©gion sont incroyables ! La vĂ©gĂ©tation est trĂšs diverse. Au pic de l’automne, vers la fin octobre les tempĂ©ratures sont encore douces, et toute une palette de couleurs du vert au rouge se cĂŽtoie sur quelques kilomĂštres ! L’annĂ©e derniĂšre, j’ai eu la chance de pouvoir photographier les magnifiques couleurs de la rĂ©serve de Hilton Falls. J’ai hĂąte d’y retourner dans quelques semaines avec ma famille ! L’Ontario est vraiment une destination surprenante en automne. J’espĂšre que mes quelques photos vous donneront l’envie d’y voyager
 » Sentiers d’Ontario, par Vincent, du blog Regard nomade. Retrouvez une randonnĂ©e d’automne au cƓur de l’Ontario sur le blog Regard Nomade. Je finis cette sĂ©rie nord-amĂ©ricaine avec un territoire qui me fait complĂštement fantasmer le Yukon. L’automne au bout du monde le Yukon CĂ©dric raconte Le Yukon, ce territoire mystĂ©rieux situĂ© aux confins du Canada, Ă  la frontiĂšre de la DerniĂšre FrontiĂšre l’Alaska, surnommĂ© “The Last Frontier State” ne cesse de faire rĂȘver. Il y a de quoi, en effet des paysages somptueux, une Histoire riche et, surtout, l’impression d’ĂȘtre dans l’un des derniers endroits loin de toute civilisation, avec les ours pour compagnons de nuitĂ©e et la Voie LactĂ©e comme toit. Pourtant, il y a quelque chose d’encore plus merveilleux, Ă  un moment prĂ©cis de l’annĂ©e l’automne ! Lorsque commencent Ă  jaunir les feuilles et que les forĂȘts se parent de mille et unes couleurs diffĂ©rentes, le voyageur ne peut faire qu’une seule chose contempler. Que ce soit pendant un roadtrip de Whitehorse Ă  Dawson, pendant une randonnĂ©e Ă  Tombstone ou Kluane ou mĂȘme lors d’une simple promenade, il est impossible de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce spectacle enchanteur. Du rouge au jaune en passant par l’ocre, toute la palette des couleurs automnales est prĂ©sente dans le dĂ©cor. Il suffit alors de laisser errer son regard et de se perdre dans l’immensitĂ© des forĂȘts borĂ©ales, lĂ -haut, dans ce bout du monde qu’on nomme le Yukon » MosaĂŻque du bout du monde, par From Yukon Si vous rĂȘvez maintenant de savoir comment aller au Yukon, c’est sur le blog From Yukon. OĂč voir les couleurs d’automne en Europe ? Destinations automnales Europe – voyages d’automne Europe Tout le monde vous a parlĂ© du QuĂ©bec dans la partie prĂ©cĂ©dente, Ă  croire que l’empereur incontestĂ© de la feuille qui rougit hante les rĂȘves de toute une gĂ©nĂ©ration biberonnĂ©e Ă  Joe Dassin. Mais les voyages d’automne en Europe, ça peut ĂȘtre sublime aussi. Voici une petite dĂ©monstration. Commençons notre voyage par la Scandinavie, des forĂȘts de Finlande aux paysages plus lunaires d’Islande. Islande, l’automne chez les elfes et les trolls Mali raconte L’an dernier, je suis allĂ©e en Islande au tout dĂ©but de l’automne, et dĂ©jĂ , c’était beau Ă  voir
 quand il ne pleuvait pas 😉 Car oui, l’Islande en automne, ça donne une mĂ©tĂ©o souvent incertaine, de la grisaille, de la pluie, il peut faire aussi trĂšs froid et il vaut mieux venir avec de quoi voyager comme pour un sĂ©jour en plein hiver. Mais un road-trip en Islande en automne, c’est aussi de magnifiques couleurs, moins de touristes, des Ă©tendues sauvages et les aurores borĂ©ales la nuit tombĂ©e si vous avez de la chance. L’automne est la saison idĂ©ale pour partir en Islande si vous voulez voir les aurores borĂ©ales sans trop risquer de tomber sur une tempĂȘte de neige de plusieurs jours. En prime, vous avez dĂ©jĂ  les belles couleurs fauves de l’automne sur la vĂ©gĂ©tation, ce qui donne encore plus de charme aux sites naturels. Bref, j’ai Ă©tĂ© conquise par cette saison, mĂȘme si le printemps est souvent plus clĂ©ment si vous y voyagez pour la premiĂšre fois. » Laves et mousses dorĂ©es. Le pays des trolls et des elfes en automne, par Un pied dans les nuages Pour retrouver ce road trip en Islande en septembre, rendez-vous sur le blog Un pied dans les nuages. L’automne dans une cabane en Finlande Jenny raconte “À partir de fin septembre, les couleurs d’automne en Finlande sont vraiment trĂšs prononcĂ©es et superbes. La rĂ©gion des Grands Lacs est Ă  environ deux heures de route de Helsinki. J’y Ă©tais en 2016, et Ă  certains endroits, on avait l’impression d’ĂȘtre au Canada. En tout cas, si vous aimez cette ambiance automnale, c’est l’endroit idĂ©al pour y sĂ©journer. Louer un chalet Mokki en finlandais au bord des lacs et profiter. Vous pouvez aussi aller faire une randonnĂ©e dans le parc Repoveden Kansallispuisto.” La cabane au fond des bois, par Jenny. Copyright JD Roadtrip. Retrouvez Jenny sur le blog JDroadtrip – Voyager au fĂ©minin. Il manque Ă  ma liste scandinave rĂȘvĂ©e la NorvĂšge, que j’adorerais voir Ă  l’heure oĂč les fjords se dorent
 La Pologne haute en couleurs Connaissez-vous la Pologne ? C’est un pays que je n’ai fait que traverser, et oĂč j’ai dĂ©sormais trĂšs envie de retourner en automne
 Varsovie sublimĂ©e Aurore raconte Varsovie a la chance de connaĂźtre un climat continental. Les quatre saisons y sont donc trĂšs marquĂ©es ! Lors de ma venue en novembre, j’ai tout de suite Ă©tĂ© subjuguĂ©e par les magnifiques couleurs d’automne qui avaient recouvert la ville. Dans les parcs, les rues, des dĂ©gradĂ©s de jaune, de rouge et d’orange habillaient les arbres et le sol. Varsovie est une magnifique destination peu importe la saison. Mais je trouve que l’Automne se marie particuliĂšrement bien avec la personnalitĂ© de la ville ! Une ville pleine de dynamisme et de vie malgrĂ© les Ă©preuves qu’elle a subies par le passĂ©. Pour admirer Varsovie en Automne, je vous recommande le mois d’octobre ! » La belle Varsovie avec On my tree. Pour retrouver Varsovie, quatre jours dans la capitale de la Pologne, c’est sur le blog On my Tree. Promenade automnale Ă  Lublin Julie raconte L’automne arrive plus tĂŽt qu’en France. Il y dĂ©pose ses dĂ©gradĂ©s orangĂ©s dĂšs la fin du mois de septembre, semant des paillettes au creux de mes yeux Ă©merveillĂ©s. Ce n’est pas ma saison prĂ©fĂ©rĂ©e mais ça pourrait le devenir, ici, Ă  Lublin. Il y a les derniĂšres journĂ©es ensoleillĂ©es au bord du lac Zemborzycki et, dans le mĂȘme temps, les premiers crĂ©puscules dorĂ©s. La rue Lubartowska, artĂšre centrale du quartier juif que j’emprunte tous les matins, me salue d’un air nouveau. Le parc de l’hĂŽpital numĂ©ro un lui aussi se pare d’un manteau Ă©tincelant. Si beau que j’y retourne une fois ma matinĂ©e de stage terminĂ©e, capturer ces tons Ă©trangers avant qu’il ne soit trop tard. J’en tire cette photo juste avant que les feuilles ne soient ramassĂ©es et je pense Ă  l’intĂ©rieur, ça y est, l’hiver arrive. De nouvelles surprises sont Ă  dĂ©couvrir et l’automne Ă  Lublin annonce toute la beautĂ© de la saison Ă  venir. Il faut ici, maintenant, profiter de cette ambiance si particuliĂšre, encore chaude la journĂ©e mais si froide Ă  la nuit tombĂ©e. Il faut se rassembler autour des dĂ©licieuses biĂšres chaudes, sirotĂ©es Ă  la paille dans les bars de la vieille ville, autour de la Rynek. Il faut profiter des derniers aprĂšs-midis ensoleillĂ©s pour arpenter ces rues colorĂ©es et surtout il y a cet Ă©vĂ©nement Ă  ne pas manquer la Toussaint, oĂč tous les cimetiĂšres de la ville s’éclairent Ă  l’unisson, portĂ©s par des milliers de flammes d’espoir. Lublin, comme de nombreuses villes en Pologne, traĂźne un lourd passĂ© de rĂ©pression et de massacres, en tĂ©moigne le camp de Majdanek que l’on peut visiter, pour la mĂ©moire. Mais Lublin, avec l’aide de l’Europe, se relĂšve tant bien que mal. C’est maintenant une petite ville rassemblant des milliers d’étudiants chaque annĂ©e, polonais autant qu’étrangers. C’est une ville pleine d’énergie, portĂ©e par sa population estudiantine ; c’est une citĂ© en pleine renaissance, et c’est elle qui m’a rĂ©appris Ă  vivre. » Tenir le trĂ©sor de l’automne au creux de sa main
 par Julie la Blogtrotteuse. Magnifique photo qui fait la couverture de cet article – merci et bravo, Julie ! Retrouvez une promenade automnale Ă  Lublin sur le blog de Julie la Blogtrotteuse Allemagne, Autriche, la beautĂ© automnale des Alpes germaniques Vous le savez, on arrive lĂ  Ă  mon sujet de prĂ©dilection la BaviĂšre ! le Tyrol ! le pays des cygnes, des chĂąteaux et des SpĂ€tzle au fromage ! cette contrĂ©e de conte de fĂ©es est plus fabuleuse encore Ă  l’automne. Je laisse LĂ©a vous parler d’un moment magique en Autriche, puis je squatte mon propre article collaboratif pour laisser libre cours Ă  mes obsessions germaniques. Il va notamment ĂȘtre question de lacs – fabuleux miroirs des incendies Ă©phĂ©mĂšres. Automne en Franconie Nord de la BaviĂšre, ici Ă  Volkach. Cygnes d’automne Ă  Seewalchen, entre Vienne et Innsbruck LĂ©a raconte Novembre. Le pouce est engourdi par le froid lorsque je le tends au bord de la route. Direction l’Autriche. AprĂšs les couleurs des façades de la belle Innsbruck, enfoncĂ©e au milieu de ses montagnes, ce sont celles de la route qui m’attendent. J’y rencontre Wolfgang, perle de bontĂ© brute. Une annĂ©e est passĂ©e et je souris toujours en pensant Ă  lui. Il va directement Ă  Vienne. Nous pouvons donc fuir l’autoroute. C’est sur les petites routes sinueuses de montagne, entre Innsbruck et Vienne, que la voiture de Wolfgang s’enfonce. Nous montons et quelques flocons transpercent l’épaisse forĂȘt qui nous enveloppe. Deux saisons se rencontrent ici, les feuilles orange et rouges des arbres se blanchissent petit Ă  petit. Plus loin, Wolfgang s’arrĂȘte au bord d’un lac sur lequel quelques dizaines de cygnes et de canards se laissent porter. C’est ici que mes grands-parents avaient l’habitude de m’emmener enfant. ». Le jour tombe dĂ©jĂ  et le ciel se pare de nuances roses et violĂštes qui font toute la magie des soirs d’automne. Nous restons lĂ , un moment, Ă  contempler le spectacle. J’ai oubliĂ© que j’avais froid. Vienne, la route est dĂ©jĂ  terminĂ©e. Je quitte Wolfgang, un goĂ»t de gĂąteau Ă  la pomme et Ă  la cannelle encore en bouche, et le sentiment d’avoir vĂ©cu un moment d’exception sur cette route autrichienne.» Automne pourpre Ă  Seewalchen, par Bon baisers. Retrouvez la lettre de LĂ©a Ă  Wolfgang sur le blog Bon baisers Le chĂąteau d’Hohenwerfen entre automne et hiver Fin novembre sur les routes autrichiennes. Les derniers feux-follets s’éteignent dans les premiĂšres neiges, l’altitude rĂ©duit les brasiers en cendres d’argent. Nous nous sommes lancĂ©s dans un de ces week-ends d’amoureux Ă  la faveur de la saison, oĂč on mange trop de chocolat et flotte dans ces merveilleux spas germaniques. Soudain, le chĂąteau d’Hohenwerfen surgit comme une vision et dĂ©trĂŽne mes autres amours, les Neuschwanstein et autres Königswinter. A cet instant, c’est pour moi le plus beau chĂąteau du monde, dans cette lumiĂšre Ă  bascule, entre la flamme et le froid. Il ne manque plus que les Ă©perviers qui strient le ciel d’étĂ©, quand la fauconnerie d’Hohenwerfen organise ses spectacles. Et je me le redis pour la milliĂšme fois Allemagne, Autriche, vous ĂȘtes magiques. Vie de chĂąteau en Autriche Hohenwerfen Mon article sur cet itinĂ©raire romantique en Autriche, entre Innsbruck et Salzburg Les lacs bavarois, fĂ©erie automnale Bien sĂ»r, le Canada, c’est merveilleux. Lacs immenses, sapins enluminĂ©s d’or et de rubis, plats roboratifs qu’on dĂ©guste dans des cabines en bois, kayak au milieu des feuilles virevoltantes
 l’idylle automnale. Mais si je vous disais qu’on peut vivre tout ça sans traverser l’Atlantique ? La BaviĂšre en automne, c’est paradisiaque aussi. Les lacs de BaviĂšre sont un chapelet d’émerveillements chromatiques. Le kayak au milieu des sapins ? Pas de problĂšme, ça sera sur l’Hintersee Ă  Ramsau. Le bateau ? Au Königsee. La bronzette des derniers soleils ? Sur les transats du Schliersee. Pour moi, c’est la destination automnale parfaite proche, abordable, avec un excellent rapport qualitĂ©-prix dans l’hĂ©bergement et la nourriture, et incroyablement belle. Königsee Neuschwanstein. Mon article sur les plus beaux lacs de BaviĂšre Ă  l’automne Mon article sur les chĂąteaux de BaviĂšre en automne Les couleurs des villes europĂ©ennes Ă  l’automne Vous ĂȘtes d’humeur plus urbaine, et l’automne pour vous, c’est le Pumpkin Spice Latte chez Starbucks et les boucles d’oreille citrouille ? Pas de problĂšme, restons dans les grandes villes europĂ©ennes, et continuons le festival. Munich, automne couleur biĂšre dorĂ©e Les Bavarois sont perturbants. La cĂ©lĂšbre Oktoberfest a lieu non pas en octobre, mais en septembre, soit avant l’arrivĂ©e des couleurs dorĂ©es. Tant mieux l’Oktoberfest, c’est trop bruyant Ă  mon goĂ»t, trop rempli d’AmĂ©ricains ivres morts qui claquent le popotin de la serveuse en Dirndl. Venez Ă  Munich aprĂšs l’Oktoberfest, quand le calme est revenu et les prix sont redescendus, mi-octobre, et savourez une biĂšre dans la convivialitĂ© ultra typique du Viktualienmarkt, au milieu de vrais Bavarois du cru. Vous verrez combien la ville est belle et douce, combien elle est facile Ă  vivre. J’y ai passĂ© deux ans de ma vie et j’y retournerais sans hĂ©siter. Munich chaleureuse. Mon article sur Munich insolite, activitĂ©s de malade en BaviĂšre Amsterdam, reflets dorĂ©s dans les canaux Cora raconte Pas trop loin de chez nous et sans surprise, la ville d’Amsterdam est belle toute l’annĂ©e ! Mais, en automne, quand les feuilles rouges et or s’envolent au-dessus des fameux canaux, il y a vraiment de quoi rĂȘver. Pendant le mois d’octobre en gĂ©nĂ©ral jusqu’à la mi-novembre, visitez Amsterdam pour les couleurs qu’on retrouve en centre ville, sur le fameux MarchĂ© aux Fleurs et dans le grand Vondelpark. Le reste des Pays-Bas n’est pas Ă  oublier non plus ! Dans le Waterland le long de la cĂŽte nord, l’automne se manifeste aussi par la couleur toute particuliĂšre de la mer et du ciel, une ambiance poĂ©tique au possible Ă  explorer Ă  vĂ©lo. » Amsterdam et ses canaux par The Path She Took. Pour dĂ©couvrir les Pays-Bas et plein de bons plans sur Amsterdam, c’est sur le blog The Path She Took Promenade d’automne Ă  la citadelle de Lille Chacha raconte Pour beaucoup de Lillois, la braderie de Lille annonce la fin des vacances et la rentrĂ©e. En ce qui me concerne, elle annonce l’arrivĂ©e de l’automne. Quand la fraĂźcheur du matin nous accueille en sortant de chez nous, nous savons que les routes de campagne se pareront de brume, et nous prĂ©senterons un spectacle de toute beautĂ© oĂč chaque reprĂ©sentation est unique. Tandis qu’enfin de journĂ©e le soleil jouera avec les nuages dans le ciel et nous offrira une palette de couleurs allant du rose jusqu’à l’orange vif, et tout ça pour notre plus grand bonheur. Avant de tirer leurs rĂ©vĂ©rences pour l’hiver, les arbres centenaires du Parc de la Citadelle quant Ă  eux nous offrirons tout un Ă©ventail de teintes qui donneront un caractĂšre unique Ă  chacune de nos balades. AprĂšs s’ĂȘtre dĂ©gourdi les jambes dans le Central Park made in Lille, s’installer en terrasse sur la grand place pour profiter du soleil couchant qui met en valeur les belles façades des hauts lieux de Lille est vrai un rĂ©gal. Il ne faudra que quelques pas pour trouver un estaminet et se laisser sĂ©duire par les dĂ©lices de la gastronomie rĂ©gionale. LĂ  aussi, tous nos sens sont mis en Ă©veillent, et on ne demande qu’une chose, remettre ça le lendemain. » Les aventures de Chacha Ă  Lille, ça commence avec une vache Ă©cossaise. Retrouvez la citadelle de Lille Ă  l’automne sur le blog de Chacha AventuriĂšre L’automne dans les montagnes, forĂȘts et landes françaises Promenades bucoliques Ă  la saison des kalĂ©idoscopes chamarrĂ©s. Couleurs d’automne Ă  Fontainebleau Nicolas raconte OĂč profiter au mieux des sublimes couleurs d’automnes quand on est en rĂ©gion parisienne ? Je vous proposerais d’aller visiter la forĂȘt de Fontainebleau. Celle-ci est situĂ©e Ă  30mn de Paris en train, et donc facilement accessible. On y trouve de superbes coins, entre zones sablonneuses, blocs de grĂ© trĂšs prisĂ©s des passionnĂ©s d’escalade, et de nombreux points de vue. Pour vous y rendre, descendez dans le petit village de Bois le Roi, puis suivez le GR jusqu’à la ForĂȘt. DĂ©jĂ  dans ce village typique vous pourrez profiter au mieux des couleurs automnales, vous pouvez mĂȘme longer la Seine et admirer les affolantes des sublimes demeures. Vous pouvez Ă©galement vous arrĂȘter – uniquement le week-end – Ă  l’arrĂȘt ForĂȘt » situĂ© dans la forĂȘt entre le village et Fontainebleau-Avon, qui est le troisiĂšme arrĂȘt que je vous conseillerais. Si vous ĂȘtes vĂ©hiculĂ©s, je ne peux que vous inciter Ă  aller vous promener aux Gorges de Franchard, dĂ©couvrir le village des peintres de Barbizon et la Caverne des Brigands, aller du cĂŽtĂ© de la Faisanderie Ă  Fontainebleau. Enfin, les parking de Rocher Cassepot ou Rocher Cuvier vous permettront lĂ  aussi de belles balades entre les rochers, et d’atteindre de jolis points de vues sur toute la forĂȘt. Et pourquoi pas juste vous arrĂȘter sans but prĂ©cis et aller chercher des champignons sous les couleurs orangĂ©es ? » Les fougĂšres dorĂ©es de Fontainebleau, par The Good Troll. Retrouvez cette promenade dorĂ©e Ă  Fontainebleau sur le blog The Good Troll La saison des rouges et des roses en Camargue Il est une saison oĂč la Camargue culmine en beautĂ© novembre. Les salicornes et les saladelles qui couvrent les marais salĂ©s revĂȘtent leurs teintes rouges, et les flamants roses font leur mue, pour une rose plus intense encore. La Camargue en cette saison est une explosion de couleurs dĂ©cuplĂ©es par les marais qui reflĂštent le ciel, oĂč les crĂ©puscules purifiĂ©s de la brume de chaleur estivale sont plus Ă©clatants que jamais. Le grand Ă©vĂšnement Ă  ne pas manquer, ce sont les abrivades du 11 novembre des centaines de chevaux envahissent la plage Est des Saintes Maries de la Mer. Rouge Camargue. Mon guide complet de la Camargue Le Vercors drapĂ© d’automne CĂ©line raconte J’ai vĂ©cu prĂšs de dix ans en rĂ©gion grenobloise et s’il y a une saison que j’affectionne vraiment c’est l’automne. Grenoble est entourĂ©e de quatre massifs montagneux la Chartreuse, le Vercors, Belledonne et la Matheysine. Les montagnes et la nature sont proches ce qui permet d’admirer l’automne dans toute sa splendeur depuis la ville. Mais, si on veut profiter un peu mieux de l’automne, direction le Vercors Ă  seulement quelques minutes de Grenoble pour un festival de couleurs. De lĂ , on peut s’adonner Ă  la randonnĂ©e et profiter de l’automne pendant plusieurs semaines. Pour moi, cette rĂ©gion a tout d’un petit QuĂ©bec tant les couleurs sont intenses. Selon les annĂ©es, les couleurs sont plus ou moins marquĂ©es mais c’est souvent fin septembre – dĂ©but octobre que l’automne explose. Et si le soleil est de la partie, c’est encore plus beau ! » Sublime Vercors automnal par Je Papote. Retrouvez l’automne autour de Grenoble sur le blog Je papote Le parc naturel du Vexin verdure automnale en Île de France SolĂšne raconte “L’Île-de-France n’a pas Ă  rougir de ses paysages. Le dĂ©partement offre de bien jolis dĂ©gradĂ©s de couleurs lorsque l’automne prend doucement ses quartiers. NichĂ© aux portes de Paris mais Ă  des annĂ©es lumiĂšres du bitume de la capitale une cinquantaine de kilomĂštres, le Parc naturel rĂ©gional du Vexin français est un vĂ©ritable poumon au cƓur de l’une des rĂ©gions les plus peuplĂ©es de France. A cheval sur le Val d’Oise et les Yvelines, il rassemble 99 communes dont la plus grande accueille 6943 habitants Auvers-sur-Oise et la plus petite
 27 Ăąmes Charmont. DĂšs que l’étĂ© se retire sur la pointe des pieds, l’orange devient le new vert. Peu Ă  peu, les milliers de feuilles se parent de cinquante nuances d’orangĂ©s. A dĂ©couvrir Ă  pied grĂące Ă  ses mille sentiers balisĂ©s ou Ă  vĂ©lo avec l’avenue verte London-Paris. Patrimoine naturel, bĂąti, paysager, culturel
 Les prĂ©misses de l’automne sont sans nul doute l’une des pĂ©riodes les plus propices Ă  la dĂ©couverte du coin
 et Ă  son terroir ! Du 2 septembre au 22 octobre, les agriculteurs, restaurateurs et guides professionnels proposent une trentaine d’animations autour de la gastronomie dans le cadre de l’évĂ©nement GoĂ»tez le Vexin ». A savourer sans modĂ©ration.” Retrouvez l’üle de France et d’autres belles destinations sur le blog de SolĂšne, Solcito. Le parc naturel rĂ©gional du Vexin parĂ© des lumiĂšres de l’automne. Copyright des photos Julie MA Photographie. La tĂȘte Ă  l’envers l’automne dans l’hĂ©misphĂšre Sud Finissons par une petite pirouette l’automne, de l’autre cĂŽtĂ© du monde, coĂŻncide avec notre printemps. Et lĂ -bas aussi, le festival multicolore bat son plein Ă  l’heure oĂč nous fĂȘtons les bourgeons. Les couleurs d’El Chalten la Patagonie argentine en mars Seb et Laura racontent Alors que l’hĂ©misphĂšre Nord ronge son frein en attendant le printemps, la Patagonie glisse lentement vers l’hiver, faisant exploser les couleurs des forĂȘts de lengas ». Dans les contreforts des Andes, au pied de majestueux glaciers et du mythique Fitz Roy, le panorama devient surrĂ©el. El Chalten en Argentine en mars est pour moi une acmĂ© de la nature une avalanche de couleurs flamboyantes dans un dĂ©cors glacĂ©. Un moment de basculement, oĂč la splendeur de l’étĂ© dĂ©cline superbement vers un hiver bleutĂ©. Randonner dans ce drame magnifique est une expĂ©rience d’humilitĂ© euphorisante. Certes, c’est un spectacle de dĂ©clin de la nature qui cĂšde au froid, mais un dĂ©clin rassurant. Il n’est pas signe de mort, mais d’un repos annonciateur d’un nouveau cycle.» L’automne austral par les Globe Blogueurs. Retrouvez l’automne en Patagonie chez les Globeblogueurs Sur ces bonnes paroles pleines d’optimisme biologiste, je vous laisse affronter les premiers frimas. A vos citrouilles, chĂąles et soupes fumantes. La saison des longues nuits vient de commencer
 Pour survivre Ă  l’hiver, je vais vous sortir tous mes souvenirs d’étĂ© sur le blog. On ira en GrĂšce, en Haute-Provence, Ă  Disneyland.. vous vous inscrivez Ă  la newsletter pour suivre tout ça ? Merci Ă  tous les blogueurs participants pour ces superbes textes et photos ! Epinglez-moi ! Epinglez moi ! PubliĂ© le 17/11/2005 Ă  1014 Il vous suffira de pousser la porte de la salle d'exposition JoĂ« Bousquet rue AimĂ© Ramon pour envisager l'art sous un Ɠil attendri. Les peintres qui exposent sont retraitĂ©s, instituteurs, exercent un mĂ©tier et ont une passion, la peinture. Claude Menaldo l'exprime directement La souffrance est dans toutes mes toiles, des successions de petites douleurs et pourtant
 Je travaille la couleur avec une obsession permanente... La chaise Ă©lectrique, j'ai une image permanente, c'est l'exĂ©cution d'Anna Rosenberg, une communiste amĂ©ricaine qui a fini sur la chaise Ă©lectrique dans les annĂ©es soixante-dix ». Pour AndrĂ© Vidoni, trĂ©sorier de l'association des Artistes audois organisatrice de l'exposition, aquarelliste depuis 20 ans Imaginez, je suis toujours surpris des frasques de l'eau, elle fait fuser les couleurs et dĂ©couvre une alchimie toujours nouvelle pour chaque toile. Chaque peinture parle ». Christian Xapella, peintre carcassonnais par excellence, montre l'Ă©volution de la ville sur 50 ans, certains monuments ont disparu, ses peintures, elles, sont lĂ  et tĂ©moignent. À son actif, 1 600 Ɠuvres qui seront toutes exposĂ©es en juillet 2006 Ă  la Chapelle dans le cadre d'une rĂ©trospective qui lui sera consacrĂ©e. J'expose pour le plaisir je ne vends pas, je ne peux pas, chaque coup de pinceau est un souvenir, un instant prĂ©cieux, une anecdote, la marque aussi du temps qui passe, j'ai beaucoup de mal a me dĂ©tacher de mes toiles, c'est mĂȘme impossible », dit-il un sourire dans le regard. Alain Tarlier Nous avons tous un regard rapide sur le monde. On ne retient rien du quotidien de nos vies. Ici l'art nous donne de la profondeur avec les choses qui nous sont proches, les sentiments, une ville, un dĂ©partement». Bien sĂ»r, cette exposition vous parlera de peinture mais surtout des peintres qui sont lĂ  et qui rendent comptent de leur intimitĂ© avec pudeur sous le prĂ©texte d'une toile colorĂ©e, d'une sculpture courbĂ©e et lisse. EntrĂ©e gratuite. De 10 heures Ă  12 heures, de 15 heures Ă  18 h 30, tous les jours de la semaine, dimanche compris. À l'ancienne mairie, rue AimĂ© Ramon, salle JoĂ« Bousquet. Bonne visite. – PionniĂšres Artistes dans le Paris des AnnĂ©es folles du 2 mars au 10 juillet 2022 À travers la prĂ©sentation de peintures, sculptures, photographies, films, Ɠuvres textiles et littĂ©raires, cette exposition propose de mettre en avant le rĂŽle primordial des femmes dans le dĂ©veloppement des grands mouvements artistiques de la modernitĂ©. Ces pionniĂšres, comme Tamara de Lempicka, Sonia Delaunay, Tarsila do Amaral ou encore Chana Orloff, nĂ©es Ă  la fin du XIXe ou au tout dĂ©but du XXe siĂšcle, accĂšdent enfin aux grandes Ă©coles d’art jusqu’alors rĂ©servĂ©es aux hommes. Au cours de ces Ă©phĂ©mĂšres annĂ©es folles, beaucoup d’entre elles sĂ©journent Ă  Paris, pendant quelques semaines ou quelques annĂ©es. Ces “femmes nouvelles” sont les premiĂšres Ă  pouvoir ĂȘtre reconnues comme des artistes, possĂ©der un atelier, une galerie ou une maison d’édition, diriger des ateliers dans des Ă©coles d’art, reprĂ©senter des corps nus, qu’ils soient masculins ou fĂ©minins. Ce sont les premiĂšres Ă  avoir la possibilitĂ© de s’habiller comme elles l’entendent, de vivre leur sexualitĂ© quelle qu’elle soit, de choisir leur Ă©poux ou de ne pas se marier. Leur vie et leur corps, dont elles sont les premiĂšres Ă  revendiquer l’entiĂšre propriĂ©tĂ©, sont les outils de leur travail, qu’elles rĂ©inventent dans tous les matĂ©riaux, sur tous les supports. L’interdisciplinaritĂ© et la performativitĂ© de leur crĂ©ation ont influencĂ© des gĂ©nĂ©rations entiĂšres d’artistes et continuent d’influencer encore aujourd’hui. MusĂ©e du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris – TĂ©l. 01 40 13 62 00 – Gallen-Kallela Mythes et nature Du 11 mars au 25 juillet 2022 En 2022, le musĂ©e Jacquemart-AndrĂ© met Ă  l’honneur l’Ɠuvre du peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela 1865-1931. A travers prĂšs de soixante-dix Ɠuvres issues de collections publiques et privĂ©es, comptant notamment des prĂȘts exceptionnels du MusĂ©e Gallen-Kallela d’Espoo, l’exposition investit un aspect dominant de son Ɠuvre et traversant l’ensemble de sa carriĂšre, Ă  savoir le thĂšme de la nature et du paysage finlandais. Des nuages se reflĂštent, tantĂŽt mats tantĂŽt brillants, selon que la glace a fondu ou laisse une fine trace sur l’eau. Une neige cotonneuse invente des formes nouvelles. Soudain, un arbre tranche l’horizontalitĂ© du paysage et vient souligner l’intense solitude qui rĂšgne dans cette contrĂ©e nordique. Gallen-Kallela a su reprĂ©senter la Finlande avec un lyrisme incomparable. Tournant le dos Ă  la modernitĂ© urbaine, il a ancrĂ© son Ɠuvre dans une nature sauvage d’une beautĂ© majestueuse, suivant le dĂ©roulĂ© chatoyant des saisons en prenant pour motif les denses forĂȘts et les innombrables lacs finlandais. Symphoniques, ses paysages vibrent de toute la puissance des Ă©lĂ©ments naturels comme habitĂ©s de forces ancestrales, mythologiques et sacrĂ©es. Si des Ɠuvres de Gallen-Kalella avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es lors d’expositions thĂ©matiques, centrĂ©es sur l’art finlandais ou l’art nordique, c’est la grande rĂ©trospective que lui a consacrĂ©e le musĂ©e d’Orsay en 2012 qui a permis au public parisien de dĂ©couvrir l’ensemble de sa carriĂšre. Apportant sa contribution Ă  la diffusion de l’art finlandais hors de ses frontiĂšres, notre exposition se propose de rĂ©vĂ©ler de maniĂšre plus approfondie la question de la relation de l’homme Ă  la nature, qui Ă©volue au cours sa carriĂšre. Ethnographique Ă  ses dĂ©buts, elle se nourrit de la pensĂ©e Ă©sotĂ©rique dans les annĂ©es 1895 pour se montrer d’une amplitude inĂ©galĂ©e au tournant du XXe siĂšcle. Cette Ă©volution s’accompagne d’un changement de style qui du naturalisme tend au symbolisme. La construction de sa maison atelier Kalela en 1894, loin des villes et de la modernitĂ©, occupe une place centrale dans la dĂ©finition tant artistique que conceptuelle du rĂŽle de l’artiste dans la nature. Au sein de ce microcosme tournĂ© tant vers l’extĂ©rieur que l’intĂ©rieur, Gallen-Kallela a tentĂ© de concrĂ©tiser un idĂ©al artistique qui s’exprime fortement dans son Ɠuvre. MusĂ©e Jacquemart-AndrĂ© 158, boulevard Haussmann – 75008 PARIS Tel. + 33 01 45 62 11 59 MusĂ©e du Louvre – L’Âge d’or de la Renaissance portugaise 10 juin – 10 octobre 2022 Pour la premiĂšre fois, les visiteurs du Louvre sont invitĂ©s Ă  dĂ©couvrir l’art raffinĂ© et merveilleusement exĂ©cutĂ© des peintres actifs Ă  Lisbonne au Portugal dans la premiĂšre moitiĂ© du 16e siĂšcle. Avec le mĂ©cĂ©nat des rois Manuel Ier 1495-1521 et Jean III 1521-1557 qui s’entourent de peintres de cour et commandent de nombreux retables, la peinture portugaise connaĂźt alors un Ăąge d’or. À Lisbonne, capitale du royaume tournĂ©e vers l’ocĂ©an, l’arrivĂ©e de peintres flamands inflĂ©chit l’histoire de la peinture europĂ©enne. AprĂšs les premiers feux de Nuno Gonçalves actif Ă  partir de 1450 et avant 1492, les ateliers lisboĂštes, fĂ©dĂ©rĂ©s autour de Jorge Afonso actif entre 1504 et 1540, adoptent une nouvelle maniĂšre de peindre, fondĂ©e sur une parfaite maĂźtrise de la technique Ă  l’huile. Ces peintres conjuguent des paysages bleutĂ©s empreints de poĂ©sie, des tissus et des accessoires prĂ©cieux, des dĂ©tails d’architectures raffinĂ©es Ă  un sens aigu et parfois cocasse de l’observation et de la narration, opĂ©rant une synthĂšse trĂšs originale entre les inventions picturales de la Renaissance flamande et italienne et la culture portugaise. Le musĂ©e du Louvre est ouvert tous les jours, sauf le mardi. La derniĂšre admission se fait 1 h avant la fermeture. L’évacuation des salles commence 30 min avant la fermeture. Le musĂ©e Marmottan Monet prĂ©sente, du 13 avril au 21 aoĂ»t 2022, l’exposition Le Théùtre des Ă©motions ». PrĂšs de quatre-vingts Ɠuvres du Moyen Âge Ă  nos jours, provenant de collections particuliĂšres et de prestigieux musĂ©es français et internationaux sont rĂ©unies et retracent l’histoire des Ă©motions et leurs traductions picturales du XIVĂšme au XXIĂšme siĂšcle. Fruit de la collaboration entre Georges Vigarello, historien et agrĂ©gĂ© de philosophie et Dominique Lobstein, historien de l’art, l’exposition porte un nouveau regard sur ces Ɠuvres en contextualisant leur crĂ©ation. L’émotion, avec ses rĂ©actions souvent intenses », est systĂ©matiquement prĂ©sente dans les arts visuels, travaillĂ©e, traquĂ©e, dĂ©clinĂ©e. Elle incarne mĂȘme la plus grande partie de leur sens, suggĂ©rant la chair, stimulant la curiositĂ©. Toutes les expressions y sont illustrĂ©es de la souffrance Ă  la joie, de l’enthousiasme Ă  la terreur, du plaisir Ă  la douleur dont Louis-LĂ©opold Boilly sut faire la recension dans ses Trente-cinq tĂȘtes d’expression vers 1825, Tourcoing, MusĂ©e EugĂšne Leroy, rĂ©pertoire d’un théùtre oĂč la sensibilitĂ© humaine s’expose et se diversifie. Du Moyen Âge Ă  l’époque moderne, la MĂ©lancolie de DĂŒrer 1514, Paris, École nationale supĂ©rieur des beaux-arts, les Ă©mois des jeunes cƓurs Jeanne-Élisabeth Chaudet, Jeune Fille pleurant sa colombe morte, 1805, Arras, musĂ©e des beaux-arts, les TĂȘtes d’expression de l’École parisienne des Beaux-Arts ou la terreur confĂ©rant Ă  la folie comme la peint Charles Louis MĂŒller Rachel dans Lady Macbeth, Paris, musĂ©e d’Art et d’Histoire du JudaĂŻsme sont autant de manifestations des sentiments, saisis par tous, instantanĂ©ment dĂ©cryptĂ©s, Ă©loquents dans leurs traits, leurs clichĂ©s. Enfin, l’intĂ©rĂȘt, brusquement accru aujourd’hui, pour les thĂšmes psychologiques, traumas ou affects, ne peut que renforcer la lĂ©gitimitĂ© d’une exposition sur l’émotion dans les arts visuels, ses formes, ses degrĂ©s. L’exposition suggĂšre l’interminable rĂ©pertoire des rĂ©sonances affectives de notre monde intĂ©rieur, leur prĂ©sence ou leur absence depuis les ivoires mĂ©diĂ©vaux, muets, jusqu’à leur sublimation hurlante dans les TĂȘtes d’otages 1945, Paris, MusĂ©e national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou de Jean Fautrier. Ces nuances ont pourtant un intĂ©rĂȘt plus prĂ©cis, plus prĂ©cieux. Elles rĂ©vĂšlent aussi comment ces mĂȘmes Ă©motions ont pu varier avec le temps, comment leurs manifestations se dĂ©placent, comment changent l’attention qui leur est portĂ©e, ou mĂȘme quelquefois le sens qui leur est donnĂ©. Les objets Ă©motifs » s’enrichissent, les regards se renouvellent, les intensitĂ©s se diffĂ©rencient, les interprĂ©tations aussi. La vieille mĂ©lancolie devient neurasthĂ©nie Émile Signol, La Folie de la fiancĂ©e de Lammermoor, 1850, Tours, MusĂ©e des Beaux-Arts, la vieille violence devient exĂ©cration Pablo Picasso, La Suppliante, 1937, Paris, musĂ©e Picasso, les physionomies se diffĂ©rencient et s’émiettent comme jamais avec le trait de Boilly ou de Daumier. L’émotion offre alors d’interminables nuances, que l’histoire ne fait qu’enrichir et singulariser. L’exposition restitue la maniĂšre dont s’est lentement constituĂ© le psychisme occidental, l’insensible dĂ©roulement de sa mise en scĂšne avec le temps, ses faces cachĂ©es, ses particularitĂ©s toujours plus diffĂ©renciĂ©es. Les 8 sections du parcours de l’exposition illustrent la lente transcription des Ă©motions par les artistes, puis son Ă©volution au fil du temps, Ă  l’aune des rĂ©flexions esthĂ©tiques, scientifiques ou des Ă©vĂ©nements qui se sont succĂ©dĂ©s. MusĂ©e Marmottan 2 rue Louis Boilly 75016 Paris MĂ©tro La Muette Ç’a Ă©tĂ© le rĂȘve de toute ma vie de peindre des murs », confiait Degas. L’artiste n’était pas le seul Ă  vouloir participer aux nombreux chantiers dĂ©coratifs de la fin du XIXe siĂšcle. Si Manet et les impressionnistes n’ont pas reçu de commandes officielles, ils ont rĂ©alisĂ©, tout au long de leurs carriĂšres, des peintures et des objets dĂ©coratifs. Ils ont expĂ©rimentĂ© de nombreuses techniques tout en redĂ©finissant Ă  leur maniĂšre l’idĂ©e mĂȘme de dĂ©coratif », notion paradoxale, Ă  la fois positive et dĂ©prĂ©ciative, au cƓur de la pratique artistique, de la rĂ©flexion esthĂ©tique et sociale Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Cet aspect de l’impressionnisme est peu connu aujourd’hui. Pourtant, le cycle des NymphĂ©as de l’Orangerie, que Monet nommait ses grandes dĂ©corations », vient couronner plus de soixante annĂ©es d’incursions dans ce domaine. Et si les tableaux exposĂ©s par les impressionnistes ont choquĂ©, c’est aussi parce qu’ils Ă©taient vu telles de simples dĂ©corations, dĂ©nuĂ©es de signification et vouĂ©es au seul plaisir des sens. Un critique n’a-t-il pas Ă©crit en 1874 que ce que Monet peignait s’apparentait Ă  un papier peint » ? Cette exposition invite donc pour la premiĂšre fois Ă  explorer une autre histoire de l’impressionnisme avec des Ɠuvres de Cassatt, CĂ©zanne, Degas, Manet, Monet, Morisot, Pissarro et Renoir, venant du monde entier, pour certaines rarement ou jamais prĂ©sentĂ©es en France. Elle montre comment, Ă  travers quelque quatre-vingt peintures, Ă©ventails, cĂ©ramiques ou dessins, les impressionnistes ont tracĂ© un chemin nouveau, avec la conviction que, pour citer Renoir, l’art est fait avant tout pour Ă©gayer les murs ». MusĂ©e de l’Orangerie – Jardin des Tuileries – Place de la Concorde 75001 PARIS tĂ©l. +33 01 44 77 80 07 MusĂ©e d’Orsay – James McNeill Whistler 1834-1903, Chefs-d’Ɠuvre de la Frick Collection, New York Avec les États-Unis et le Royaume-Uni, la France est une des trois patries du peintre. NĂ© en 1834 dans le Massachussetts, Whistler fait son apprentissage et ses dĂ©buts Ă  Paris entre 1855 et 1859. AprĂšs son installation Ă  Londres, l’artiste garde un lien privilĂ©giĂ© avec la scĂšne artistique parisienne, exposant aux cĂŽtĂ©s des refusĂ©s en 1863 et devenant dans les annĂ©es 1890 l’un des phares » de la nouvelle gĂ©nĂ©ration symboliste. En 1891, l’État français achĂšte son chef-d’Ɠuvre Arrangement en gris et noir portrait de la mĂšre de l’artiste. À la mĂȘme date, Henry Clay Frick bĂątit sa collection, et au dĂ©but des annĂ©es 1910, l’ouvre Ă  l’art de la fin du XIXe siĂšcle. Il achĂšte dix-huit Ɠuvres de Whistler – peintures et arts graphiques – faisant ainsi de cet artiste lun des mieux reprĂ©sentĂ©s de sa collection. Aujourd’hui, les grands portraits en pieds de Whistler comptent parmi les Ɠuvres les plus admirĂ©es des visiteurs au cĂŽtĂ© des remarquables peintures d’Holbein, Rembrandt, Van Dyck ou Gainsborough de la collection. Au MusĂ©e d’Orsay seront prĂ©sentĂ©s l’étonnant paysage L’OcĂ©an, peint par Whistler lors d’un voyage au Chili, trois pastels et douze estampes Ă  sujets vĂ©nitiens, et trois grands portraits reprĂ©sentatifs de ses cĂ©lĂšbres symphonies en blanc » et arrangements en noir » le portrait de Mrs Frederick Leyland chef-d’Ɠuvre de l’Aesthetic Movement , le portrait de Rosa Corder, et enfin celui de l’extravagant esthĂšte Robert de Montesquiou-Fezensac. Ce dernier, l’un des ultimes tableaux peints par Whistler, est probablement l’Ɠuvre la plus moderne de la collection de Frick. Alors que l’annĂ©e 2022 sera placĂ©e sous le signe de Marcel Proust, dont nous cĂ©lĂ©brerons le centenaire de la mort, cette effigie nous rappellera aussi l’influence de Montesquiou et de Whistler dans l’élaboration de La Recherche et la crĂ©ation des personnages du baron de Charlus et du peintre Elstir. MusĂ©e d’Orsay 1 Rue de la LĂ©gion d’Honneur – 75007 Paris Pour marque-pages Permaliens. PrĂšs d'une cinquantaine d'artistes, invitĂ©s de l'Ă©cole du Val-de-Marne, s'installent au Silo U1 de ChĂąteau-Thierry pour le Salon d'automne des peintres. Par RĂ©daction Coulommiers PubliĂ© le 17 Nov 21 Ă  1006 Une exposition haute en couleurs attend les visiteurs. ©Le Pays BriardC’est l’évĂ©nement artistique de toute la rĂ©gion et de cette fin d’annĂ©e Ă  ne pas manquer pour les amateurs de peinture et de sculpture. Ouverte depuis dimanche 14 novembre 2021, cette 58e Ă©dition du Salon d’Automne des peintres de l’école du Val-de-Marne ne faillit Ă  la rĂ©putation et Ă  la qualitĂ© des prĂ©cĂ©dentes. Depuis quelques annĂ©es maintenant, y compris l’an dernier malgrĂ© une pĂ©riode sanitaire plus difficile, les artistes ont quittĂ© le Palais des Rencontres pour s’installer en centre-ville de ChĂąteau-Thierry au Silo U1 oĂč il prend ses quartiers depuis variĂ©tĂ©Le public peut ainsi poser son regard jusqu’au 28 novembre inclus et apprĂ©cier la grande variĂ©tĂ© de productions artistiques, mĂȘlant Ă  la fois peinture et sculpture, et rĂ©alisĂ©es par prĂšs de 50 artistes amateurs et professionnels du territoire et plus loin tous rĂ©unis autour d’une mĂȘme derniĂšre fois, les peintres avaient rendu hommage Ă  Claude Commun, prĂ©sident fondateur des peintres du Dolloir de ChĂ©zy-sur-Marne rĂ©cemment saison, la mise en lumiĂšre du travail de l’artiste Annakatharina Lobsiger SĂžrensen, invitĂ©e d’honneur du salon, permettra notamment de dĂ©couvrir un grand nombre de ses Ɠuvres, quelques jours aprĂšs sa participation au salon d’Automne de suisseCette artiste nĂ©e en 1962 en Suisse est mariĂ©e Ă  un danois. Elle habite en France depuis une quinzaine d’annĂ©es. Elle prĂ©sentera dans la citĂ© des fables un grand nombre de sculptures et de fidĂšles de cette galerie retrouveront comme toujours avec plaisir au fil des cimaises les toiles des artistes locaux et d’amis du sud de l’Aisne et des dĂ©partements limitrophes comme la Seine-et-Marne. De belles rencontres s’annoncent donc au cours de cet Ă©vĂšnement. Il demeure incontournable dans la vie artistique et picturale Ă  la fois de la citĂ©, de toute la rĂ©gion des Hauts-de-France et mĂȘme au-delĂ  des frontiĂšres de notre nouvelle fois, la diversitĂ© des styles qui s’ajoute Ă  la bonne ambiance qui rĂšgne parmi les exposants est la garantie du succĂšs de cette exposition qui reçoit toujours un nombre impressionnant de en ce moment sur ActuSalon d’automneLe Silo U153rue Paul Doucetdu 14 au 28 novembreOuverture le mardi, de 14 Ă  17 hle week-end, de 14 Ă  18 article vous a Ă©tĂ© utile ? 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l automne dans le regard des peintres